Collégiale Saint-André de Chartres

ancienne collégiale située en Eure-et-Loir, en France

L'ancienne collégiale Saint-André date du XIIe siècle.

Collégiale Saint-André de Chartres
L'ancienne collégiale Saint-André de Chartres.
Présentation
Type
Fondation
XIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Propriétaire
Ville de Chartres (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Usage
Patrimonialité
Localisation
Adresse
2 rue Saint-André (d) Voir et modifier les données sur Wikidata
Chartres, Eure-et-Loir
 France
Coordonnées
Carte

Elle se situe à Chartres dans le département français d'Eure-et-Loir et a été classée monument historique sur la liste de 1840[1].

Histoire

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Ancien Régime

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L'église primitive aurait été construite, selon la tradition par saint Aignan, à l'emplacement d'un amphithéâtre gallo-romain dont on retrouve des vestiges dans les murs de l'une des cryptes[2]. Un second édifice datant du Xe siècle fut détruit par un incendie en 1134, ne laissant que les cryptes.

Reconstruite, l'église Saint-André est terminée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au début du siècle suivant, une arche est lancée au-dessus de l'Eure afin de supporter le chœur de l'édifice. Celui-ci sera reconstruit au XVIe siècle par Jehan de Beauce.

Au XVIIe siècle, une seconde arche est édifiée dans le prolongement de la première, enjambant la rue du Massacre pour supporter la chapelle de la Vierge, créant ainsi un très bel ensemble, qui comprend également un cloître canonial, un hôtel-Dieu et des cimetières[1].

Période contemporaine

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La Révolution ferme l'église Saint-André au culte en 1791. Sa flèche octogonale est démolie ; le tableau du maître-autel représentant le martyre de saint André par Sébastien Bourdon est affecté par le gouvernement consulaire en 1803 au musée des Augustins de Toulouse. Elle devient un magasin à fourrage jusqu'en 1861.

En 1805, la chapelle de la Vierge installée sur la seconde arche s'écroule, obligeant, pour des raisons de sécurité, à démolir le chœur en 1827. En 1905, l'édifice abrite un atelier de menuiserie. En 1861, le bâtiment est gravement endommagé par un premier incendie, puis par un second en 1944.

Aujourd'hui

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Grâce à une restauration commencée dans les années 1980 puis continuée à partir de 2003, la collégiale et ses cryptes trouvent leur nouvelle vocation, celle d'un lieu d'activités culturelles et artistiques dans un cadre de qualité. C'est autour de l'église Saint-André, dans ce quartier peuplé et laborieux, que naît et se développe, au Moyen Âge, la foire Saint-André. Celle-ci existe encore aujourd'hui, même si son lieu d'implantation est différent[4].

Références

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  1. a et b « Collégiale Saint-André », notice no PA00096997, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Laurence Franceschina, « Sous la collégiale Saint-André de Chartres, les vestiges d’un amphithéâtre gallo-romain », sur lechorepublicain.fr, .
  3. « Le martyre de saint André », notice no 05620000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. « La collégiale Saint-André », sur www.ville-chartres.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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