Championnats du monde de cyclisme sur route 2010

compétition de cyclisme

Les Championnats du monde de cyclisme sur route 2010 ont eu lieu du 29 septembre au à Melbourne et Geelong, en Australie.

Championnats du monde de cyclisme sur route 2010
Description de l'image Championnats du monde de cyclisme sur route 2010.jpg.
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Organisateur(s) UCI
Lieu(x) Melbourne et Geelong
Date 29 septembre au
Épreuves 6
Site web officiel melbourne2010.com.au

Navigation

Présentation modifier

Système de sélection modifier

Course en ligne élites messieurs modifier

Le système de qualification pour les championnats du monde 2010 est quasiment inchangé par rapport à 2009. Il a été fixé par une décision du comité directeur de l'Union cycliste internationale des 28 et . Les nations autorisées à participer aux épreuves et le nombre de coureurs qu'elle peuvent y envoyer est déterminé en fonction des différents classement édités par l'UCI au [1].

Les dix premières nations au classement mondial par nation peuvent inscrire 14 coureurs, dont 9 partants. Une nation ayant moins de neuf coureurs classés au classement mondial individuel part cependant avec le nombre de coureurs classés. Si ce nombre est inférieur à six, elle part avec six coureurs. Elle peut toutefois récupérer ces places perdues via son circuit continental. Les places perdues sont réattribuées aux nations classées à partir de la onzième place du classement mondial, à raison d'une place supplémentaire par nation. Les nations concernées sont : l'Espagne, l'Italie, la Belgique, l'Australie, les États-Unis, la Russie, la Suisse, l'Allemagne, et les Pays-Bas et le Kazakhstan (qui partira à 6 coureurs pour manque de coureurs classés).

La première nation au classement de l'UCI Africa Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement mondial) peut inscrire 9 coureurs, dont 6 partant ; la deuxième 5 dont 3 partants. Cela concerne le Maroc et l'Afrique du Sud.

Les deux premières nations au classement de l'UCI America Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement mondial) peuvent inscrire 9 coureurs, dont 6 partants. Cela concerne la Colombie et le Venezuela. Les troisième, quatrième et cinquième nations en inscrivent 5 dont 3 partants. Cela concerne le Canada, le Brésil et l'Argentine.

La première nation au classement de l'UCI Asia Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement mondial) peut inscrire 9 coureurs, dont 6 partants ; les deuxième et troisième en inscrivent 5 dont 3 partants. Cela concerne l'Iran, le Japon et la Corée du Sud.

La première nation au classement de l'UCI Oceania Tour (en excluant une nation qui se serait déjà qualifiée via le classement mondial) peut inscrire 5 coureurs dont 3 partants. Il s'agit de la Nouvelle-Zélande.

Les nations classées de la première à la sixième place de l'UCI Europe Tour, sans compter celles qualifiées via le classement mondial, peuvent inscrire 9 coureurs, dont 6 partants. Les nations concernées sont : la France (7 coureurs par récupération), la Pologne, la Slovénie (7), le Portugal, l'Ukraine et le Danemark. Les nations classées de la septième à la seizième place en inscrivent 5 dont 3 partants. Les nations concernées sont : la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, la Lituanie, l'Estonie, l'Irlande, la Norvège, la Grande-Bretagne, l'Autriche et la Serbie.

Parmi les nations figurant au classement mondial non encore qualifiées :

  • celles ayant un coureur classé parmi les 100 premiers au classement individuel mondial peuvent inscrire 5 coureurs, dont 3 partants. Cela concerne le Luxembourg (4 partant par récupération) et la Slovaquie.
  • celles ayant trois coureurs classés au classement individuel mondial peuvent inscrire 5 coureurs, dont 3 partants. Ne concerne aucune nation.
  • celles ayant deux coureurs classés au classement individuel mondial peuvent inscrire 3 coureurs, dont 2 partants. Cela concerne la Biélorussie et la Suède.
  • celles ayant un coureur classé au classement individuel mondial peuvent inscrire 2 coureurs, dont 1 partant. L'Ouzbékistan est concerné.

Parmi les nations des circuits continentaux non encore qualifiées :

  • les nations africaines ayant un coureur parmi les 5 premiers au classement de l'UCI Africa Tour peuvent inscrire 2 coureurs, dont 1 partant. Aucune nation concernée.
  • les nations américaines ayant un coureur parmi les 20 premiers au classement de l'UCI America Tour peuvent inscrire 2 coureurs, dont 1 partant. La Bolivie, Cuba, l'Uruguay, le Chili, le Guatemala et le Costa Rica sont concernés.
  • les nations asiatiques ayant un coureur parmi les 5 premiers au classement de l'UCI Asia Tour au peuvent inscrire 2 coureurs, dont 1 partant. Aucune nation concernée.
  • les nations européennes ayant un coureur parmi les 200 premiers au classement de l'UCI Europe Tour peuvent inscrire 2 coureurs, dont 1 partant. Cela concerne : la Lettonie, la Grèce et la Roumanie.
  • les nations océaniennes ayant un coureur parmi les 5 premiers au classement de l'UCI Oceania Tour au peuvent inscrire un coureur au départ. Aucune nation concernée.

Si le pays organisateur pouvait inscrire 5 coureurs, donc 3 partant sans son statut, alors il peut inscrire 9 coureurs dont 6 partants. L'Australie a cette année déjà 9 coureurs.

Ainsi, pour résumer :

  • Les équipes avec 9 coureurs sont : Espagne, Italie, Belgique, Australie, États-Unis, Russie, Suisse, Allemagne, Pays-Bas.
  • Les équipes avec 7 coureurs sont : France, Slovénie
  • Les équipes avec 6 coureurs sont : Kazakhstan, Colombie, Venezuela, Pologne, Portugal, Ukraine, Danemark, Maroc, Iran.
  • Les équipes avec 4 coureurs sont : Luxembourg.
  • Les équipes avec 3 coureurs sont : Afrique du Sud, Canada, Brésil, Argentine, Slovaquie, Japon, Corée, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Lituanie, Estonie, Irlande, Norvège, Grande-Bretagne, Autriche, Serbie, Nouvelle-Zélande.
  • Les équipes avec 2 coureurs sont : Biélorussie, Suède.
  • Les équipes avec 1 coureur sont : Ouzbékistan, Cuba, Bolivie, Uruguay, Chili, Guatemala, Costa Rica, Lettonie, Grèce, Roumanie.

Course en ligne femmes élites modifier

Les cinq premières nations du classement par nations au qualifient 14 coureuses dont 7 partantes. Les dix nations suivantes en qualifient douze dont six partantes, et les cinq suivantes dix dont cinq partantes. Les autres nations et celles non-classées peuvent qualifier six coureuses dont trois partantes.

La championne du monde en titre et les championnes continentales peuvent être engagées en supplément du quota attribué à leur nation. La championne du monde est l'Italienne Tatiana Guderzo et les championnes continentales sont la Néerlandaise Noortje Tabak, l'Américaine Shelley Evans, la Sud-Coréenne You Jin A, la Sud-Africaine Lynette Burger et l'Australienne Bridie O'Donnell[2].

Course en ligne hommes de moins de 23 ans modifier

Le système de qualification pour la course en ligne hommes de moins de 23 ans est basé sur les classements par nations des moins de 23 ans des circuits continentaux au  :

  • la première nation classée à l'UCI Africa Tour peut inscrire dix coureurs dont cinq partants, la deuxième en inscrit huit dont quatre partants, et les deux suivantes six dont trois partants ;
  • les trois premières nations classées à l'UCI America Tour peuvent inscrire dix coureurs dont cinq partants, les trois suivantes en inscrivent huit dont quatre partants, et les trois suivantes six dont trois partants ;
  • les deux premières nations classées à l'UCI Asia Tour peuvent inscrire dix coureurs dont cinq partants, les deux suivantes en inscrivent huit dont quatre partants, et les deux suivantes six dont trois partants ;
  • les quinze premières nations classées à l'UCI Europe Tour peuvent inscrire dix coureurs dont cinq partants, les cinq suivantes en inscrivent huit dont quatre partants, et les cinq suivantes six dont trois partants ;
  • la première nation classée à l'UCI Oceania Tour peut inscrire dix coureurs dont cinq partants, la deuxième en inscrit six dont trois partants ;

Les cinq premières nations au classement de la Coupe des nations peuvent aligner un coureur supplémentaire. Il s'agit de la Slovénie, des Pays-Bas, de la France, de la Colombie et des États-Unis. Une nation classée à la Coupe des nations et qui ne serait pas encore qualifiée peut inscrire deux coureurs dont un partant.

Les champions continentaux peuvent être alignés en supplément du quota attribué à leur nation, à condition toutefois de ne pas dépasser la limite de six coureurs partants par nations. Ainsi une nation qui aurait qualifié un sixième coureur via le classement de la Coupe des nations ne peut bénéficier de cette règle[2].

Contre-la-montre modifier

 
Le Suisse Fabian Cancellara, favori au titre du contre-la-montre, s'adjuge son quatrième titre sur l'épreuve.

Le système de qualification pour les épreuves contre-la-montre est identique pour les trois catégories : chaque nation peut engager quatre coureurs, dont deux partants.

Chez les hommes, une nation peut engager des coureurs de 19 ans ou plus en catégorie élite. Ces derniers ne peuvent dans ce cas pas participer au contre-la-montre de la catégorie moins de 23 ans.

Les coureurs de moins de 23 ans membres d'une équipe ProTour ne peuvent pas participer au contre-la-montre des moins de 23 ans[2].

Parcours modifier

Quatre parcours ont été tracés pour les six courses de ces championnats du monde.

Les trois épreuves contre-la-montre se déroulent à Geelong. Deux circuits différents y ont été dessinés. Les arrivées et départs sont situés sur la Moorabool Street. Les femmes et hommes élites empruntent le même circuit. Il mesure 22,8 km et présente un dénivelé de 320 m. Les femmes effectuent un tour et les hommes deux, soit 45,6 km au total. Les coureurs de moins de 23 ans effectuent deux tours d'un circuit de 15,8 km, soit 31,6 km.

Les hommes de moins de 23 ans et les femmes empruntent le même circuit de 15,9 km lors de la course en ligne. Ce circuit, également situé à Geelong, présente un dénivelé de 245 m. Les hommes de moins de 23 ans en effectuent dix tours, soit 159 km, et les femmes huit pour un total de 127,2 km. Le parcours emprunté par la course en ligne de la catégorie hommes élites est le plus long et le seul de ces championnats à passer par Melbourne. Il mesure 262,7 km. Le départ est donné au Federation Square de Melbourne. La première partie du parcours, longue de 83 km va de Melbourne au circuit situé à Geelong. Les coureurs effectuent ensuite onze tours de ce circuit de 15,9 km[2],[3],[4].

Programme des épreuves[5] modifier

Contre-la-montre modifier

Course en ligne modifier

Podiums[6] modifier

Épreuves Or Argent Bronze
Épreuves masculines
Course en ligne
détails
Thor Hushovd
  Norvège
en 6 h 21 min 49 s Matti Breschel
  Danemark
+ m.t Allan Davis
  Australie
m.t
Contre-la-montre
détails
Fabian Cancellara
  Suisse
en 58 min 09 s David Millar
  Royaume-Uni
+ 1 min 2 s Tony Martin
  Allemagne
+ 1 min 12 s
Épreuve masculines - moins de 23 ans
Course en ligne
détails
Michael Matthews
  Australie
en 4 h 01 min 23 s John Degenkolb
  Allemagne
+ 0 s Taylor Phinney
  États-Unis
Guillaume Boivin
  Canada
+ 0 s
Contre-la-montre
détails
Taylor Phinney
  États-Unis
en 42 min 50 s 29 Luke Durbridge
  Australie
+ 1 s 90 Marcel Kittel
  Allemagne
24 s 01
Épreuves féminines
Course en ligne
détails
Giorgia Bronzini
  Italie
en 3 h 32 min 01 s Marianne Vos
  Pays-Bas
+ 0 s Emma Johansson
  Suède
0 s
Contre-la-montre
détails
Emma Pooley
  Royaume-Uni
en 32 min 48 s 44 Judith Arndt
  Allemagne
+ 15 s 17 Linda Villumsen
  Nouvelle-Zélande
15 s 80

Résultats détaillés modifier

Épreuves masculines - élites modifier

Course en ligne modifier

Coureur Pays Temps
  Thor Hushovd   Norvège en 6 h 21 min 49 s
  Matti Breschel   Danemark + m.t
  Allan Davis   Australie m.t
4 Filippo Pozzato   Italie m.t
5 Greg Van Avermaet   Belgique m.t
6 Óscar Freire   Espagne m.t
7 Alexandr Kolobnev   Russie m.t
8 Assan Bazayev   Kazakhstan m.t
9 Yukiya Arashiro   Japon m.t
10 Romain Feillu   France m.t

Contre-la-montre modifier

Participants modifier

Fabian Cancellara, Tony Martin et Michael Rogers viseront le titre mondial[7],[8],[9],[10].

Deux coureurs de Saint-Christophe-et-Niévès participent à cette course. Ils sont invités par l'UCI au nom de la solidarité olympique. Carlos Oyarzún est le premier Chilien à concourir en contre-la-montre individuel. Aucun Italien ne participe. Ni Marzio Bruseghin ni Marco Pinotti, blessé ou non sélectionné, ne sont en mesure de prendre le départ.

Classement modifier
 
Podium du championnat du monde
Coureur Pays Temps
  Fabian Cancellara   Suisse en 58 min 09 s
  David Millar   Grande-Bretagne + 1 min 02 s
  Tony Martin   Allemagne 1 min 12 s
4 Richie Porte   Australie 1 min 19 s
5 Michael Rogers   Australie 2 min 25 s
6 Koos Moerenhout   Pays-Bas 2 min 40 s
7 Luis León Sánchez   Espagne 2 min 44 s
8 David Zabriskie   États-Unis 2 min 51 s
9 Maciej Bodnar   Pologne 3 min 00 s
10 Gustav Larsson   Suède 3 min 01 s

Épreuves masculines - moins de 23 ans modifier

Course en ligne modifier

Favoris modifier

L'équipe de France tenante du titre aura pour leaders Tony Gallopin et Jean-Lou Paiani[11].

Récit de la course modifier

L'Australien Michael Matthews s'impose au sprint, devant l'Allemand John Degenkolb, l'Américain Taylor Phinney et le Canadien Guillaume Boivin, ces deux derniers étant classés troisièmes ex-aequo[12].

Classement modifier
Coureur Pays Temps
  Michael Matthews   Australie en 4 h 01 min 23 s
  John Degenkolb   Allemagne + m.t
  Taylor Phinney   États-Unis m.t
  Guillaume Boivin   Canada m.t
5 Arnaud Démare   France m.t
6 Sonny Colbrelli   Italie m.t
7 Laurens De Vreese   Belgique m.t
8 Sebastian Lander   Danemark m.t
9 Juan José Lobato   Espagne m.t
10 Vyacheslav Kuznetsov   Russie m.t

Contre-la-montre modifier

Favoris modifier

Marcel Kittel ; Rohan Dennis et Tom Dumoulin.

Classement modifier
Coureur Pays Temps
  Taylor Phinney   États-Unis en 42 min 50 s 29
  Luke Durbridge   Australie + 1 s 90
  Marcel Kittel   Allemagne 24 s 01
4 Nélson Oliveira   Portugal 27 s 96
5 Rohan Dennis   Australie 46 s 87
6 Matteo Mammini   Italie 49 s 88
7 Tom Dumoulin   Pays-Bas 1 min 06 s 55
8 Jesús Herrada   Espagne 1 min 18 s 48
9 Andrei Krasilnikau   Biélorussie 1 min 35 s 62
10 Geoffrey Soupe   France 1 min 38 s 21

Épreuves féminines modifier

Course en ligne modifier

Favoris modifier
Récit de la course modifier

Dans les derniers kilomètres, Cooke et Arndt s'entendent à merveille pour rallier l'arrivée à deux mais elles vont être reprises à quelques hectomètres de la ligne d'arrivée par les rescapées du peloton. Dans l'emballage final, Vos semble la plus forte, mais l'Italienne Giorgia Bronzini parvient à la passer sur la ligne[13].

Classement modifier
Coureur Pays Temps
  Giorgia Bronzini   Italie en 3 h 32 min 01 s
  Marianne Vos   Pays-Bas + 00 s
  Emma Johansson   Suède 00 s
4 Nicole Cooke   Grande-Bretagne 00 s
5 Judith Arndt   Allemagne 01 s
6 Grace Verbeke   Belgique 03 s
7 Trixi Worrack   Allemagne 03 s
8 Rasa Leleivytė   Lituanie 03 s
9 Elizabeth Armitstead   Grande-Bretagne 03 s
10 Carla Swart   Afrique du Sud 03 s

Contre-la-montre modifier

Favoris modifier
Classement modifier
Coureur Pays Temps
  Emma Pooley   Royaume-Uni en 32 min 38 s 44
  Judith Arndt   Allemagne + 15 s 17
  Linda Villumsen   Nouvelle-Zélande 15 s 80
4 Amber Neben   États-Unis 37 s 66
5 Jeannie Longo   France 43 s 94
6 Evelyn Stevens   États-Unis 1 min 00 s 08
7 Tara Whitten   Canada 1 min 05 s 91
8 Shara Gillow   Australie 1 min 13 s 18
9 Emilia Fahlin   Suède 1 min 22 s 20
10 Tatiana Guderzo   Italie 1 min 25 s 55

Tableau des médailles[6] modifier

Nation Or Argent Bronze Total
  Australie 1 1 1 3
  Royaume-Uni 1 1 0 2
  États-Unis 1 0 1 2
  Suisse 1 0 0 1
  Norvège 1 0 0 1
  Italie 1 0 0 1
  Allemagne 0 2 2 4
  Pays-Bas 0 1 0 1
  Danemark 0 1 0 1
  Nouvelle-Zélande 0 0 1 1
  Canada 0 0 1 1
  Suède 0 0 1 1
TOTAL 6 6 7 19

Notes et références modifier

  1. Système de qualification pour les championnats du monde 2010 - Epreuve en ligne hommes élite sur uci.ch, janvier 2010. Consulté le 11 août 2010
  2. a b c et d « Guide des compétitions », sur uci.ch (consulté le )
  3. « Alors, ce parcours ? », sur velochrono.fr,
  4. « Cyclisme: un Mondial aux antipodes », sur AFP,
  5. « Et maintenant, Melbourne », sur velochrono.fr,
  6. a et b « Melbourne 2010, la récap », sur velochrono.fr,
  7. « Cancellara à un tournant », sur velochrono.fr,
  8. « Radieux antipodes pour l'Allemagne », sur velochrono.fr,
  9. « Melbourne : Rogrers veut redevenir roi du chrono », sur velochrono.fr,
  10. « De l'opposition pour Cancellara ? », sur velochrono.fr,
  11. « Six Espoirs aux rêves australiens », sur velochrono.fr,
  12. « Ch. monde espoirs : Matthews au rendez-vous », sur velochrono.fr,
  13. « Ch. monde Femmes : Bronzini sur la fin », sur velochrono.fr,

Liens externes modifier