Le Céphée (M652) est un chasseur de mines de la Marine française. Sa ville marraine est Versailles. Avant d'être revendu à la France en 1997, il opéra jusqu'en 1993 dans la Marine belge sous l'appellation M919 Fuchsia.

Céphée
illustration de Céphée (bateau)

Autres noms M919 Fuchsia -  Composante marine
Type Chasseur de mines de type tripartite
Classe Classe Eridan (d)
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire France, Belgique et Pays-Bas
Chantier naval Béliard à Ostende, Drapeau de la Belgique Belgique
Lancement 20 février 1988
Statut En service
Équipage
Équipage 4 officiers, 32 officiers mariniers, 12 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 51,50 m
Maître-bau 8,90 m
Tirant d'eau 3,80 mètres
Tirant d'air 21,50 mètres
Déplacement 650 tonnes en pleine charge
Propulsion Moteur diesel Werkspoor-Wärtsilä ARUB 215 V 12
Puissance 1 900 ch
Vitesse 15 nœuds sur propulsion principale, 7 sur propulsion auxiliaire
Caractéristiques militaires
Armement 1 mitrailleuse AA 20 mm F2, 2 mitrailleuses 12,7 mm, 2 mitrailleuses 7,62 mm
Rayon d'action 3 000 milles nautiques à 12 nœuds
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Brest
Indicatif M652

Histoire et missions modifier

Le Céphée est un chasseur de mines de la classe Tripartite également appelée en France type Eridan du nom du bateau tête de série. Il a été construit pour la marine belge avant d'être vendu à la France. Il est basé à Brest et parrainé par la ville de Versailles depuis 2003.

Ses missions sont « la détection, la localisation, la classification, l'identification puis la destruction ou neutralisation des mines par fonds de 10 à 80 mètres, le guidage des convois sous menace de mines et la pénétration sous la mer, la recherche d'épaves »[1].

Comme les autres bateaux de la classe Tripartite, le Céphée dispose de trois turbines à gaz Turbomeca Astazou IVM1 disposées au-dessus de la ligne de flottaison afin de diminuer sa signature acoustique. En 2020, il est prévu que le Céphée sera désarmé avant 2029 comme pour les 8 autres bateaux de sa classe encore en service[2].

Références modifier

  1. Citation tirée du site de la marine française
  2. « Florence Parly à la découverte du futur système franco-britannique de lutte contre les mines », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le )

Liens externes modifier

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