Bataille des Aubiers (1799)

bataille de la guerre de Vendée en 1799

La bataille des Aubiers se déroula lors de la troisième guerre de Vendée.

Bataille des Aubiers

Informations générales
Date 2-
Lieu Nueil-les-Aubiers
Issue Victoire des Républicains
Belligérants
Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Simon Dufresse Charles d'Autichamp
Forces en présence
800 hommes 6 000 à 8 000 hommes
Pertes
29 morts 500 morts
1 200 à 1 500 blessés
1 prisonnier

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 56′ 17″ nord, 0° 35′ 19″ ouest
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Bataille des Aubiers
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Bataille des Aubiers
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Bataille des Aubiers

La bataille modifier

 
Vue de l'église Saint-Hilaire des Aubiers.

Début novembre 1799, le général vendéen Charles d'Autichamp, commandant de l'Armée d'Anjou, avait rassemblé toutes ses troupes, soit 6 000 à 8 000 hommes[1].

Le 2 novembre 1799, l'armée de d'Autichamp attaqua une compagnie d'une centaine d'hommes de la 70e demi-brigade commandée par le capitaine Lavigne. Les Républicains parvinrent néanmoins à s'échapper et se réfugièrent dans l'église des Aubiers[1].

Le lendemain, le général Simon Dufresse en poste à Bressuire apprit que la compagnie du capitaine Lavigne était assiégée aux Aubiers par plusieurs milliers de Vendéens. Dufresse rassembla alors 600 hommes et se porta à leur secours. Quelques heures plus tard, au pont de Nueil, les Républicains entrèrent en contact avec les forces vendéennes, soit 2 000 combattants dont 200 cavaliers qui gardaient le pont. La position fut enlevée à la baïonnette par les Républicains, quelques Vendéens se réfugièrent dans le cimetière de Nueil où ils furent tués jusqu'au dernier[1].

Le 4 novembre à l'aube, les Républicains entrèrent dans la commune des Aubiers. Dufresse, ayant reçu en renfort 100 soldats en provenance de Châtillon-sur-Sèvre, divisa sa troupe en 3 colonnes et lança l'attaque sur plusieurs points, tandis que depuis l'église, les hommes du capitaine Lavigne, à la vue des renforts, tentaient une sortie. Peu aguerris et mal équipés, les Vendéens paniquèrent et prirent la fuite. Les Républicains se lancèrent à leur poursuite et tuèrent un grand nombre de Vendéens avant que ces derniers ne parviennent à se réfugier dans les bois[1].

Les pertes étaient écrasantes, 500 Vendéens étaient morts contre 30 Républicains et 1 500 étaient blessés. L'Armée d'Anjou était mise hors combat et d'Autichamp renonça à poursuivre la lutte, le , il signait la paix avec les Républicains[1].

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. a b c d et e Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 593-594.