Bastien Girod

personnalité politique suisse

Bastien Girod, né le à Genève (originaire de Champoz), est une personnalité politique suisse du canton de Zurich, membre des Verts.

Bastien Girod
Illustration.
Portrait officiel, 2023
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 48e à 52e
Groupe politique Verts (G)
Commission CEATE
Député au Conseil cantonal de Zurich
Législature 2003-2007
Biographie
Date de naissance (43 ans)
Lieu de naissance Genève
Nationalité suisse
Parti politique Les Verts
Diplômé de EPFZ

Il siège au Conseil national depuis fin 2007.

Biographie modifier

Bastien naît le à Genève. Il est originaire de Champoz, dans le Jura bernois[1]. Son père est médecin, tandis que sa mère s'occupe du foyer puis exerce le métier de travailleuse sociale. Il a une sœur et deux demi-frères et sœurs. La famille accueille au surplus trois enfants placés[2].

Il grandit à Bienne[3]. Il suit sa scolarité initiale dans une école Rudolf Steiner[2]. Il est titulaire d'un doctorat en sciences de l'environnement de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ)[3] obtenu en 2009 et d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'Université de Zurich[4] obtenue en 2018[5]. Il est assistant et chercheur depuis 2011 à l'EPFZ[6]. Il dirige depuis avril 2018 le secteur innovation environnementale de l'entreprise South Pole[7],[8].

Il vit à Zurich depuis 2001[3]. Il est marié depuis 2012 à Ellen Tkatch, Miss Zurich 2004 et influenceuse numérique qui tient un site Internet parental[9]. Ils ont deux enfants[7],[10],[11].

Parcours politique modifier

D'abord membre des Jeunes socialistes et militant de Greenpeace, il est l'un des cofondateurs de la section zurichoise des Jeunes verts[12]. En 2005, il devient membre du comité de la section zurichoise de l'Association transports et environnement[réf. nécessaire].

Il est élu au Conseil communal (législatif) de la ville de Zurich en 2006, où il siège de à [1].

Il est élu au Conseil national en octobre 2007, puis réélu à quatre reprises (octobre 2011 et octobre 2015 avec le meilleur score de sa liste[4],[13], puis octobre 2019 et octobre 2023[14]). Il siège à la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[1]. Il est candidat en 2015 au Conseil des États, mais n'est pas élu[15] (4e du premier tour et 2e du second tour, derrière le libéral-radical Ruedi Noser, 106 946 voix contre 150 548[16]).

Le , à l'occasion du renouvellement de l'équipe dirigeante du Parti écologiste suisse, il est candidat à la coprésidence, mais n'est élu qu'à l'un des quatre postes de vice-président[17],[2]. Il quitte cette fonction en 2018[18].

En 2017, il est candidat à l'investiture de son parti pour les élections au Conseil de ville (exécutif) de Zurich, mais son parti lui préfère Karin Rykart[7] par 94 voix contre 59[19].

Profil et actions politiques modifier

Il participe à la campagne pour l'interdiction des véhicules les plus polluants, dont les plus gros 4x4 à partir de 2004[6],[20].

En , il pose nu dans le parking de la police municipale de Zurich avec d'autres membres de son parti pour protester contre les fouilles corporelles et exiger un rapport sur le sujet[6],[21],[20].

Il est l'un des auteurs de l'initiative populaire fédérale contre l'élevage intensif lancée en 2018[22],[23],[24].

Publications modifier

Notes et références modifier

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Bastien Girod » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c « Biographie de Bastien Girod », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c (de) Thomas Isler, « Theoretiker des Glücks », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  3. a b et c (de) Tatjana Stocker, « Bastien Girod: «Ein Kurswechsel ist in erster Linie eine Frage des politischen Willens» », sur Beobachter, (consulté le )
  4. a et b (de) Stefan Hohler, « «Neben dem Nationalrat brauche ich eine neue Herausforderung» », Tages-Anzeiger,‎ (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Bastien Girod », sur speakers.ch (consulté le )
  6. a b et c « Votez pour moi. Bastien Girod: «La Suisse est moins ambitieuse que l'UE» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. a b et c (de) Alejandro Velert, « Bastien Girod: Der Nationalrat und seine Familie ganz privat », sur Schweizer Illustrierte, (consulté le )
  8. (en) « Bastien Girod wechselt zur Zürcher Klima-Firma South Pole », sur South Pole, (consulté le )
  9. (de) « Home », sur Chez Mama Poule (consulté le )
  10. (de) Alejandro Velert, « Bastien Girod wird Vater nach Heirat mit Frau: Ellen schwanger », sur Schweizer Illustrierte, (consulté le )
  11. (de) « «SommerTalk» - Ellen und Bastien Girod sprechen über ihr recht perfektes Privatleben – und ganz kurz auch über schwierige Momente », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  12. (de) « Bastien Girod », sur NZZ Podium (consulté le )
  13. Agence télégraphique suisse, « Bastien Girod désigné candidat des Verts zurichois pour les Etats », sur www.laliberte.ch, (consulté le )
  14. (de) « Nationalrat Kanton Zürich - Grüne Parteien im Gegenwind », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  15. (de) « Regierungsratswahlen - Bastien Girod sagt Zürcher Grünen ab – vorerst », sur Oltner Tagblatt, (consulté le )
  16. « Ständerat Kanton Zürich 2015 », sur www.politik-stat.ch (consulté le )
  17. Assemblée des Verts - Adèle Thorens et Regula Rytz élues à la présidence, 20 minutes, 21 avril 2012
  18. « Les Verts - Présidence », sur www.gruene.ch (consulté le )
  19. (de) Daniel Fritzsche, « Bastien Girod ausgebremst – Karin Rykart hat grünes Licht », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  20. a et b (de) Urs Geiser, « Junger Grüner zieht sich für Botschaft auch mal aus », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  21. (de) « Gegen SVP, Bush oder Stierkampf: Hauptsache, nackt | NZZ », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Avec plus de 106’000 signatures valables, l’initiative contre l’élevage intensif a abouti », sur lacote.ch, (consulté le )
  23. Agence télégraphique suisse, « L'initiative contre l'élevage intensif rejetée sans alternative », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  24. « Une initiative populaire exige la fin de l'élevage intensif dans les 25 ans », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes modifier