Attaque de Boni (2021)

L'attaque de Boni a lieu le pendant la guerre du Mali.

Attaque de Boni

Informations générales
Date
Lieu Boni
Issue Victoire franco-malienne
Belligérants
Drapeau du Mali Mali
Drapeau de la France France
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Forces en présence
Drapeau du Mali
Inconnues

Drapeau de la France
2 hélicoptères Tigre[1]
2 avions Mirage 2000[1]
1 drone MQ-9 Reaper[1]

Inconnues
1 blindé Casspir[1],[2]
Pertes
Drapeau du Mali
10 morts[1]
8 blessés[1]

Drapeau de la France
Aucune

~ 20 morts[1]
1 blindé Casspir détruit[1],[2]
16 motos détruites[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 15° 04′ 30″ nord, 2° 13′ 16″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Attaque de Boni
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Attaque de Boni
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Attaque de Boni

Déroulement

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Le , à 6 heures du matin, les djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans attaquent le camp militaire de Boni à bord d'un blindé Casspir, de pick-up et de motos[1],[2]. L'assaut est mené en réponse à l'Opération Éclipse, menée en janvier[3].

Les militaires maliens abandonnent le camp et se rallient à l'extérieur où ils poursuivent le combat et appellent des renforts[1],[4]. Les djihadistes revendiquent alors pendant quelques heures sur les réseaux sociaux la prise du camp de Boni[2].

L'armée malienne demande l'aide de la force française Barkhane qui envoie un drone MQ-9 Reaper, des chasseurs Mirage 2000 et deux hélicoptères Tigre[1]. Ceux-ci effectuent plusieurs frappes[1]. Le blindé est détruit et les djihadistes prennent la fuite[2].

Malgré leur retraite, le commandement français estime que les troupes maliennes se sont bien comportées[2]. Le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major de l'armée française, déclare : « On est véritablement sur une montée en gamme avec une bonne connaissance des procédures. Et là, on constate un réinvestissement, le camp de Boni est tenu par les forces armées maliennes »[2].

Selon les déclarations à l'AFP de responsables locaux sous le couvert de l'anonymat, les corps de dix soldats maliens sont acheminés par des hélicoptères de la MINUSMA à l'aéroport de Sévaré[1]. Huit blessés sont également évacués vers un hôpital[1].

Du côté des assaillants, le porte-parole de l'armée française, le colonel Frédéric Barbry, fait état d'une « vingtaine de djihadistes neutralisés » et de la destruction de leur véhicule blindé et de 16 motos[1]. L'armée malienne donne un bilan similaire[4].

Références

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