Armée catholique et royale de Normandie

L'Armée catholique royale de Normandie, parfois simplement nommée Armée royale de Normandie car elle comptait quelques protestants dans ses rangs, était une armée de chouans commandée par Louis de Frotté[1]. La chouannerie normande se limita[2] toutefois à l'Orne et le sud de la Manche plus, dans le Maine, quelques zones du nord de la Mayenne.

Armée catholique et royale de Normandie
Création 1795
Dissolution 1800
Pays France
Normandie et Maine:
Orne, sud Manche, nord Mayenne
Allégeance
Louis XVII, puis
Louis XVIII
Type Chouan
Effectif 5 000 à 10 000
Fait partie de Armées catholiques et royales
Composée de 20 divisions
Surnom Armée royale de Normandie
Devise La religion, le roi ou la mort !
Guerres Chouannerie normande
Batailles • Bataille de Tinchebray (1796)
• Bataille de l'Auberge-neuve
• Bataille du Val de Préaux
• Bataille du Grand-Celland
• Bataille du Petit-Celland
• Bataille de Vire
• Bataille du Lorey
• Combat de Saint-James
Commandant historique Louis de Frotté

Sa devise est[3] : « La religion, le roi ou la mort ! »

Terrain privilégié des combats de l'armée royale de Normandie (hors rive droite de la Seine).

Divisions (1795-1796)

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  • État-Major :
    • Colonel : Louis de Frotté
    • Commandant en second : Thomas Gabriel François d'Oilliamson
  • Effectifs : 4 000 à 5 000 hommes
  • Canton d'Avranches.
  • Canton de Saint-Jean-des-Bois, 1 500 hommes.
    • Chef de canton : du Lorent († 14 décembre 1795 au Teilleul)
    • Chef de canton : Charles Louis de Godefroy de Bois-Jugan[4] (Saint-Jean-de-Daye, 8 septembre 1745 - † Tinchebray le 31 mars 1796)
    • Chef de canton : Étienne Martial Galiot de Mandat († Caen le 18 septembre 1798), dit le Balafré
  • Canton d'Ambrières-les-Vallées, 1 000 hommes.
    • Chef de canton : Charles-Nicolas de Saint-Paul de Lingeard
  • Canton de Flers, 800 hommes.
    • Chef de canton : François de Marguerye, dit Griffon

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Divisions (1799-1800)

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Voir aussi

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Sources

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  1. La Sicotière, p. 544-577.
  2. « À propos de la géographie de la Chouannerie en Basse-Normandie », sur persee.fr, (consulté le ).
  3. La Sicotière, p. 315.
  4. Il s'inscrit en août 1791 sur la liste des otages de Louis XVI : « Les otages de Louis XVI et de sa famille », sur books.google.fr (consulté le ).
  5. « Mémoires de Michelot Moulin sur la chouannerie normande », sur books.google.fr, (consulté le ).
  6. J. Silve de Ventavon "Louis de Frotté, le Lion de Normandie" 1993.
  7. Archives privées : entretien du Comte Émile d'Argence (1910-1998), arrière-arrière-petit-neveu de Louis-René, avec son petit-fils aîné Féliks Rynski d'Argence, au cours de l'année 1997.
  8. a et b « Annuaire des cinq départements de la Normandie - Eure - 1896 - pages 34 & 35, par Adolphe Vard », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  9. Jean Mineray indique sa fonction d'aide de camp de Bruslart in Gaillon, un château, des villages-- des histoires, Luneray France, Editions Bertout, , 311 p. (ISBN 978-2-86743-023-7), p. 155.