L'arc formeret est un arc parallèle à l’axe de la voûte, c'est l'arc latéral d'une travée[1].

Deux travées comportant une croisée d'ogives avec des voûtains qui prennent appui sur des arcs en plein cintre (ogives formant des arcs diagonaux) et des arcs brisés (arcs doubleaux perpendiculaires à l'axe de la nef et arcs formerets parallèles à l'axe de la nef).

Description et fonction modifier

L'arc formeret est un arc longitudinal engagé dans un mur porteur, positionné à la rencontre entre ce mur (mur d'un collatéral, mur gouttereau) et une voûte ou un quartier de voûte[2]. Il ferme une travée de voûte parallèlement à l’axe du vaisseau. Son nom est donné par le fait qu'il délimite la forme du voûtain perpendiculaire à l'axe de la nef.

Selon Eugène Viollet-le-Duc dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle : « Les arcs-formerets sont engagés dans les parements des murs et se  profilent comme une moitié d’arc-ogive ou d’arc-doubleau [...] » . Il indique que c'est plus tard, à partir du XIIIe siècle, qu'ils « traversent l’épaisseur du mur » afin de former un arc de décharge du mur, au dessus de la fenêtre, et une archivolte à l'extérieur de l'édifice[3].

Il est souvent confondu avec l’arc-doubleau qui lui est transversal, perpendiculaire à la nef[4].

Références modifier

  1. « FORMERET : Définition de FORMERET » (consulté le )
  2. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Architecture, méthode et vocabulaire, 1972.
  3. a et b Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, Paris, Bance et Morel, 1854-1868 (lire sur Wikisource), « Arc-doubleau. Arc-ogive. Arc formeret », p. 57
  4. V. Flipo, Mémento pratique d'archéologie française, Éditions Firmin-Didot, 1930.

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