Alfred Quesnay

flûtiste français

Alfred Quesnay, né le à Lille et mort le à Lille, est un flûtiste et professeur de musique[1].

Alfred Quesnay
Bas-relief d'Alfred Quesnay par Edgar Boutry (1911)
Bas-relief d'Alfred Quesnay par Edgar Boutry (1911)

Naissance
Lille, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 64 ans)
Lille, Drapeau de la France France
Lieux de résidence Lille, Drapeau de la France France
Activité principale Flûtiste
Activités annexes Professeur de flûte
Années d'activité 1860-1910
Collaborations Club des Vingt, Club Berlioz, Harmonie municipale d'Estaires, Fanfare du commerce d'Armentières
Formation

Premier prix de flûte au conservatoire de Lille en 1864

Premier prix de flûte au conservatoire de Paris en 1867
Maîtres Jules Herman, Louis Dorus
Enseignement Conservatoire de Lille
Tombe d'Alfred Quesnay au Cimetière de l'Est de Lille
Tombe d'Alfred Quesnay au Cimetière de l'Est de Lille

Biographie

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Il entretint une correspondance avec le flûtiste Paul Taffanel à propos de la facture de flûte traversière et plus particulièrement de celle de Louis Lot[2].

Le sculpteur Edgar Boutry lui dédia un bas-relief en plâtre en 1911[3]. Par ailleurs, un monument identique d'Edgar Boutry et de l'architecte Six lui rendant hommage a été inauguré au cimetière de l'Est de Lille sur sa sépulture le 22 octobre 1911[4]. Le buste le représentant n'est plus accroché sur la tombe et est simplement posé dessus (juillet 2023). La sépulture est située près de l'entrée située près de la gare Lille Europe dans l'allée A3 non loin de la tombe de Pierre Mauroy, ancien premier ministre et maire de Lille, et d'Élisa de Try, violoncelliste quasi contemporaine.

Formation

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Il entre au conservatoire de Lille dans la classe de Jules Herman en 1860 et obtint son premier prix à l'unanimité en 1864. Il entre ensuite dans la classe de Louis Dorus au conservatoire de Paris et obtint un autre premier prix en 1867[5].

Années d'activité

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Il rentre ensuite à Lille et rejoint l'orchestre du Grand Théâtre de Lille puis en 1877 fait partie des solistes des Concerts populaires lors de leur création[5]. En 1901, il dirige la Société symphonique d'Amateurs, dissidente de l'orchestre et chœur d'amateurs dirigé par Maurice Maquet[1].

En 1886, il est nommé professeur de flûte au conservatoire de Lille[5] pour prendre la suite de M. Bourelle[6]. Il fut également professeur de la classe de musique de chambre pour instruments à vents de sa création en 1903 jusqu'à sa mort en 1910[1].

Il dirigea par ailleurs la fanfare du Club des Vingt fondé en 1892[7], l'harmonie municipale d'Estaires[5] et le Club Berlioz[8], harmonie dont il fut membre fondateur en 1905[9]. Dès 1902, il fut également directeur de la fanfare du commerce d'Armentières fondée en 1896[10].

Notes et références

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  1. a b et c Guy Gosselin, La symphonie dans la cité - Lille au XIXe siècle, Vrin, 2011 (ISBN 9782711624041), p. 427.
  2. Edward Blakeman, Taffanel - Genius of the Flute, Oxford University Press, 2005 (ISBN 9780195170993), p. 127.
  3. « Plaque, Alfred Quesnay », sur pba-opacweb.lille.fr (consulté le )
  4. « La Revue des artistes », sur Gallica, La Revue des artistes du Nord et du Pas-de-Calais, (consulté le )
  5. a b c et d F. de Chartrial, « Correspondance orphéonique - Un Lillois de Lille - Alfred Quesnay », sur Gallica, L'Écho du Nord, (consulté le )
  6. L., « Province - Lille », sur Gallica, Le Progrès artistique, (consulté le )
  7. Henri Laffitte, « Bulletin orphéonique - Nouzon (Ardennes) », sur Gallica, Le Petit journal, (consulté le )
  8. A. L., « Lille », sur Gallica, Comoedia, (consulté le )
  9. « La musique et les théâtres - À Lille », sur Gallica, Paris musical et dramatique, (consulté le )
  10. « La fanfare du commerce d'Armentières », sur Gallica, L'Ancien combattant, (consulté le )