Alfred-Philibert-Victor de Chabrillan

personnalité politique française

Alfred-Philibert-Victor Guigues de Moreton, marquis de Chabrillan, est un homme politique français né le à Paris[1] où il est mort le . Membre de la Chambre des pairs de 1827 à 1848, il est monarchiste constitutionnel.

Alfred-Philibert-Victor de Chabrillan
Fonctions
Membre de la Chambre des pairs
Groupe politique Royalistes constitutionnels
Biographie
Nom de naissance Alfred-Philibert-Victor Guigues de Moreton de Chabrillan
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 10e arrondissement de Paris
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique Royaliste constitutionnel
Père Hippolyte-César de Chabrillan
Mère Antoinette de Caumont La Force

Biographie modifier

Fils d'Hippolyte-César Guigues de Moreton, marquis de Chabrillan, Alfred-Philibert-Victor de Chabrillan fut membre du conseil général de la Drôme ; puis il entra le , à la Chambre des pairs par droit d'hérédité, pour y remplacer son beau-père, le comte de Saint-Vallier. Cette substitution eut lieu en vertu d'une ordonnance royale du  ; les lettres patentes du majorat sont datées de Saint-Cloud, le .

Il siégea parmi les royalistes constitutionnels, et conserva son siège à la Chambre des pairs sous le règne de Louis-Philippe Ier.

À l'époque du procès du «  », il écrivit au président de l'assemblée qu'il s'abstiendrait de siéger tant que la loi annoncée par l'article 28 de la Charte ne définirait pas d'une manière précise les crimes de haute trahison et les attentats à la sûreté de l'État, soumis à la juridiction de la Cour des pairs.

En plusieurs occasions, il témoigna de l'indépendance de ses opinions. Il rentra dans la vie privée à la révolution de Février 1848.

Armoiries modifier

Figure Blasonnement
 
Armes du marquis de Chabrillan, comte-pair héréditaire

D'azur à la tour crénelée de cinq pièces, sommée de trois donjons, chacun crénelé de trois pièces, le tout d'argent, maçonné de sable, à la patte d'ours d'or, mouvant de quartier senestre de la pointe, et touchant la porte de la tour.[2]

Notes et références modifier

  1. Archives en ligne de Paris, fichiers de l'état civil reconstitué, cote V3E/N 1089, vue 31/51
  2. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier