Accumulateur nickel-fer
Les accumulateurs nickel-fer, inventés par Thomas Edison et Waldemar Jungner (en) en 1901, sont des batteries secondaires alcalines à conception tubulaire. Dotés d'une grande longévité, ces types d'accumulateurs furent historiquement utilisés dans des conditions difficiles, pour l’éclairage et la traction dans les mines, ainsi que pour la propulsion dans les sous-marins. Elles sont souvent décrites comme l'une des batteries les plus robustes, avec les batteries au nickel-cadmium. Leur électrode positive est composée d'oxyhydroxyde de nickel (NiOOH) et son électrode négative d'oxyde de fer (FeOH).
Leur résistance aux abus (surcharges, décharges profondes, courts-circuitages) et leur durée de vie de plus de 25 ans en conditions d'utilisations normales en font les batteries rechargeables les plus durables, devant les batteries NiCd[1],[2]. L'électrolyte aqueux alcalin ininflammable, à base d'eau distillée, contient de la potasse (KOH) et de l’hydroxyde de lithium (LiOH), dans des proportions respectives de 25 % et de 5 %. Les matériaux actifs composant les électrodes sont sous forme de poudre insérée dans des tubes plaqués-nickel ou des poches perforées (construction dite « tubulaire »).
Historique
modifierTout commença avec l'inventeur suédois Waldemar Jungner, à l'origine de la batterie au nickel-cadmium, développée en 1899. Jungner commença à faire l'expérimentation de la substitution du fer par du cadmium, en proportions variables. Il prototypa ainsi différents types d'accumulateurs alcalins, notamment le couple redox nickel-cadmium, puis le nickel-fer. Son premier brevet suédois pour ces deux technologies fut déposé le . Jungner avait déjà créé sa société au printemps 1900, la « Ackumulator Aktiebolaget Jungner », en vue de commercialiser ses batteries et mettre en œuvre ses idées. Sa société fut la toute première à mettre sur le marché différents types d'accumulateurs : au nickel-cadmium, à l'argent-cuivre, et surtout les toutes premières versions des batteries NI-Fe. Sa compagnie s'engagea peu de temps après sa création dans des poursuites judiciaires avec Thomas Edison concernant la brevetabilité de leurs inventions respectives. En effet, Edison avait déposé un brevet allemand valide déposé le , et un brevet américain valide déposé le , tandis que Jungner avait un brevet suédois dont la date de validité débutait au . Cette mêlée judiciaire et l'impossibilité de retracer les différents événements qui menèrent à l'aboutissement d'une batterie nickel-fer viable commercialement attira une certaine critique envers Edison, qui fut accusé de plagiat. Toutefois, Il est certain que les deux parties avaient engagé des recherches indépendantes qui furent menées en parallèle. Il fallut attendre 1909, avec la découverte d'une méthode de co-précipitation électrolytique afin d'obtenir une masse spongieuse de cadmium et de fer à partir d'une solution de sulfate. Initialement, les mélanges métalliques, avec le fer comme constituant principal, étaient préparés grâce à cette méthode, et la masse fut majoritairement constituée de fer. Il fut découvert par la suite que cette méthode permettait de produire une électrode composée majoritairement de cadmium. Le mélange avec le fer réduisant la tendance des particules de cadmium de s'agglomérer, et de provoquer une baisse de capacité, la transition vers des électrodes cadmium fut opérée avec succès. C'est la raison pour laquelle historiquement on attribue l'invention du nickel-cadmium au nom de Jungner, bien que ce dernier fut en réalité à l'origine de l'abréviation commerciale « NIFE », raccourci pour « nickel-fer ». Malgré des progrès techniques évidents, la société de Jungner fut liquidée en 1910.
Le développement des cellules nickel-fer prit son envol avec les recherches d'Edison, et ses divers prototypages, qui aboutirent à une version finale en 1908. Les premières versions de la batterie furent produites et commercialisées en 1901, jusqu'en 1904, date à laquelle elles furent retirées du marché, à cause d'une certaine faiblesse dans la construction des boitiers. Entre 1904 et 1908, Edison déposa plus d'une quarantaine de brevets portant sur l'amélioration des performances de la cellule, ou sur des méthodes de fabrication. La version produite à partir de 1908 fut définitive, et à ce jour, les batteries Ni-Fe conservent quasiment toujours les mêmes caractéristiques et ont hérité de la technique de fabrication qu'Edison mit au point en 1908.
Utilisations
modifierLes batteries Ni-Fe furent longtemps utilisées dans des environnements difficiles, tels que des mines, en raison de leur haute résistance aux vibrations et aux fluctuations de température. Elles sont par ailleurs utilisées en transports en commun souterrains (chemin de fer et métro) pour les locomotives des trains de maintenance lorsque l'alimentation électrique par troisième rail est coupée par sécurité. Parmi quelques exemples, les locomotives souterraines électriques du métro de Londres et du métro de New York[3]
Produites et commercialisées de 1903 à 1972 par la société Edison Storage Battery Company dans le New Jersey, elles furent à l'origine développées par Edison dans une optique d'utilisation commerciale dans les véhicules électriques. Les batteries Ni-Fe firent l'objet de trois programmes de recherche et développement importants dans les années 1970. Ainsi, Eagle Pincher, Sanyo et Panasonic mais aussi Saft et Varta se penchèrent sur la conception originale de la batterie d'Edison, afin de l'améliorer. Ces diverses études menées sur une dizaine d'années et malgré un budget global important de 10 millions de dollars, furent abandonnées.
Aujourd'hui, elles se démocratisent à nouveau dans des applications stationnaires, telles que des systèmes solaires en sites isolés, où leur robustesse et leur bonne cyclabilité les rend particulièrement bien adaptée à ce type de configuration[4],[5]. Fabriquées uniquement en Russie[6] ou en Chine[7], certains sites spécialisés les commercialisent depuis quelques années avec succès, aux États-Unis mais également en France, en Europe et en Australie[8],[9],[10],[11],[12]. Une filière de recyclage de batteries Ni-Fe s'est également mise en place, avec une société spécialisée aux États-Unis dans le reconditionnement de batteries originales Edison fabriquées au début du siècle dernier[13].
Conception interne
modifierLa conception actuelle d'une batterie Ni-Fe est restée fidèle à celle d'Edison il y a un siècle. Elle se base sur une conception dite tubulaire (« pocket-plate ») ou l’oxyde de fer sous forme de poudre fine est emprisonné dans des poches perforées (afin de permettre la circulation de l’électrolyte) faites d’acier plaqué nickel de forme rectangulaire, fixées ensuite sur le châssis collecteur. Les poches sont ensuite pressées contre le châssis afin d’obtenir une bonne conductivité de l’ensemble de l’électrode. Le châssis est une structure légère frappée à partir de fines feuilles de métal plaquées au nickel pour prévenir la corrosion. L'oxyhydroxyde de nickel (NiOOH), dont la pureté doit être maximale afin d'assurer de bonnes performances, est issu de poudre de nickel haute pureté de type T225, produite par le groupe minier Vale. Les tubes sont fabriqués à partir de ruban en métal très fin, finement perforés et plaqués de nickel, d'environ 3 mm de diamètre chacun. À l'intérieur de chaque tube on retrouve un mélange d'hydroxyde de nickel et de poudre T225.
Aujourd'hui les fabricants utilisent de l'hydroxyde de cobalt comme additif dans l'électrode de nickel, dans des proportions de 1 à 5 % de la masse totale de l'électrode, afin d'améliorer la conductivité et augmenter la capacité de décharge.
Couple redox et électrochimie
modifierLa demi-réaction ayant lieu à l'électrode positive (nickel) :
2 NiOOH + 2 H2O + 2 e− ↔ 2 Ni(OH)2 + 2 OH−
La demi-réaction ayant lieu à l'électrode négative (Fer) (plateau 1)
Fe + 2 OH− ↔ Fe(OH)2 + 2 e−
L'équation du couple redox s'inscrit ainsi :
3Fe + 8NiOOH + 4H2O ↔ 8Ni(OH)2 + Fe3O4
Les réactions se lisent de gauche à droite durant la décharge, et de droite à gauche pour la recharge. La réaction rédox est de type transfert d'oxygène, et dépend de la profondeur de décharge. On peut donc déterminer deux plateaux de décharges :
- Le plateau 1, de décharge faible, correspondant à un potentiel de réduction standard E0 = −1,22Vvs. Ag/Ag2O, où se produit une oxydation du Fe vers de l'hydroxyde ferreux (II). La capacité théorique est de 962 mAh g−1.
- Le plateau 2, de décharge profonde, correspond à un potentiel de réduction standard EO = E 0 = −0,90Vvs. Ag/Ag 2 O, ou se produit une oxydation du Fe(OH)2 vers des espèces secondaires (Fe3O4, FeOOH). La capacité théorique respective 199 et 298 mAh/g.
Durant la charge d’une électrode fer en milieu alcalin, la décomposition de l’eau à la surface de l’anode par électrolyse génère de l’hydrogène (« surpotentiel hydrogène ») :
H2 (g) + 2OH − ↔ 2H 2 O (l) + 2e
C'est la raison pour laquelle une cellule Ni-Fe génère de l'hydrogène et de l'oxygène durant la recharge.
La tension en circuit ouvert (OCV) d'une Ni-Fe vaut 1,45 V, et sa tension nominale (EMF) rdy fr 1,2 V. Les éléments composant l'électrolyte (KOH & LiOH) ne sont pas consommés durant les cycles de charges-décharges, contrairement aux batteries au plomb, et de ce fait, la densité de l'électrolyte ne peut être utilisée comme indication d'état de charge. La tension de charge-absorption est de 1,65 V, elle peut être augmentée jusqu'à 1,70 V en cas d'égalisation. Le courant de charge optimal d'une batterie Ni-Fe correspond à un C/5 (soit 60 A pour une batterie de 300 Ah), soit 15-20 A de courant pour 100 A de capacité. La densité énergétique d'une cellule Ni-Fe est de 30 Wh/kg, et sa puissance spécifique est d'environ 25 W/kg. Le courant de décharge maximal d'une cellule Ni-Fe correspond à un C/3.
Le rendement énergétique d'une batterie Ni-Fe (round trip efficiency, à ne pas confondre avec le rendement coulombique et le rendement en tension) se situe en moyenne aux alentours de 80 %. Cette valeur diffère en fonction de l'état de charge de la batterie, ainsi on peut atteindre un rendement assez élevé de 86 % sur un plateau de décharge moyenne (SOC 50 %) et un rendement plus faible de 72 % avec un SOC élevé (80 %)[14].
Cyclabilité et durée de vie
modifierLa cyclabilité d'une cellule Ni-Fe dépend principalement de la température ambiante. À 20°, en décharge profonde (>80 % DOD), les valeurs affichées dans la littérature sont les suivantes :
- 4 000 cycles à 100 % DOD, étude The Handbook Of Batteries[15]
- 4000 cycles à 80 % DOD, étude "Alkaline Storage Batteries, Uno & Salkind"[16].
La longévité des batteries Ni-Fe s'explique chimiquement. La dégradation structurelle des électrodes est quasi inexistante, le NiOH ayant une solubilité de 6.5 x 10-18 dans une solution de NaOH à 15M à 25°, et la solubilité du FeOH étant quasiment identique[17]. Les batteries Ni-Fe sont reconditionnables, c'est-à-dire qu'il est possible de procéder à un changement complet d'électrolyte, idéalement tous les 10 ans, afin de raviver ses performances. La solution est ainsi complètement changée. Ces capacités cycliques sont généralement exprimées avec un critère dit de "EOL" (end of life), correspondant à une valeur plancher de capacité résiduelle au-dessous de laquelle la batterie est considérée comme hors-service. Habituellement, le seuil de l'EOL se situe à 80 %, néanmoins, comme une batterie Ni-Fe possède une durée de vie calendaire de plusieurs décennies, elle pourra continuer à débiter du courant longtemps encore après avoir franchi son seuil EOL.
Certains cas de reconditionnement de batteries nickel-fer âgées de plusieurs décennies sont documentés. Des batteries datant de 1934 furent ainsi remises en service, après reconditionnement, en récupérant 50 % de leur capacité initiale (soit un facteur annuel de dégradation d'environ 0,6 %)[18]. Il est possible d'obtenir plus de 12 000 cycles en cyclage partiel, à des profondeurs de décharge (DOD) de 20 %, entre chaque reconditionnement (changement d'électrolyte).
Rôle du lithium dans l'électrolyte
modifierContrairement aux idées reçues, l'adjonction d’hydroxyde de lithium fut mentionnée dans le brevet original déposé par Edison en 1901. Lorsque de l'hydroxyde de lithium est ajouté à l'électrolyte, il y a un effet bénéfique à la fois sur la capacité et sur la durée de vie de l’électrode positive (électrode nickel). L'augmentation de la capacité est proportionnelle à la concentration en LiOH dans une solution de 21 % de KOH, et les meilleurs résultats ont été obtenus avec 50 g/l de LiOH (augmentation de la capacité de 22,3 %)[17]. Au niveau de l'électrode négative (fer), les études sont plus disparates, mais il est fait état que le LiOH augmente également la capacité de l'électrode fer encore plus que pour celle de nickel. En effet, dans une solution à 20 % de KOH, avec et sans addition de LiOH à hauteur de 11 g/l, la capacité de l'électrode fer déchargée dans la solution lithiée était environ 34 % supérieure à celle non lithiée.
Solubilité des électrodes
modifierLa solubilité des divers éléments constituants d'une cellule nickel-fer est primordiale afin d'évaluer correctement son comportement à long terme et impact directement la cyclabilité.
Solubilité des hydroxydes de nickel
modifierBien qu'il n'y ait pas de consensus ferme sur la solubilité des oxydes et hydroxydes de nickel dans des concentrations diverses de KOH, et contrairement au cadmium (qui lui possède une solubilité appréciable dans des solutions alcalines) il semble raisonnable d'estimer que les composants de nickel ont une solubilité insignifiante, peu importe leur état de valence. Elle est en effet estimée dans une solution de NaOH (hydroxyde de sodium) à 6,5x 10-18.
Solubilité du fer
modifierLe fer métallique est progressivement dégradé par une solution alcaline, comme le montre l'équation ci-dessous :
Fe +2H2O → Fe(OH)2 + H2
Cette réaction est accélérée par hautes températures et par des concentrations d'électrolyte élevées. Cependant, la solubilité du Fe(OH)2 reste limitée, le produit de solubilité étant seulement de 10-15. Si l'électrode négative est sur-déchargée, c'est-à-dire si son état de décharge atteint un potentiel correspondant à une évolution en oxygène, alors le fer se transmet dans la solution sous forme d'ions FeO2-4. L'impact de la température est profond, car à 0°, avec une solution de KOH à 40 %, la solubilité du fer est insignifiante. À l'inverse à 70°, elle devient substantielle. Il faut malgré tout garder à l'esprit qu'en conditions normales d'utilisation, le fer conserve une solubilité négligeable. En effet, une batterie nickel-fer est exceptionnellement utilisée au-delà de 50°, la concentration en électrolyte n'est jamais supérieure à 30 % w/w, et l'électrolyte est composée de KOH, non pas de NaOH. De surcroît, avec l'augmentation de la résistance interne, une batterie nickel-fer est rarement sur-déchargée (SOC <10 %). Tous ces facteurs font que la solubilité du fer reste stable durant la durée de vie d'une batterie NIFE.
Toutes les chimies alcalines sont sujettes à différents degrés au phénomène dit de carbonatation, par lequel le CO2 de l'air est absorbé par l’hydroxyde de potassium pour former du carbonate de potassium (K2CO3). Il y a en réalité deux sources potentielles de carbonatation :
- l’oxydation du graphite contenu dans l'électrode positive. Ce processus se déroule durant la charge des batteries au nickel-cadmium. Le graphite n'est cependant pas un additif rajouté dans les cellules nickel-fer.
- l'absorption du CO2 de l'air. Cela peut se produire pendant la charge de la batterie, mais plus particulièrement durant la préparation de la solution électrolyte. Afin de prévenir ce phénomène, le meilleur moyen reste l'utilisation d'une couche d'huile minérale sur l'électrolyte afin d'assurer une interface étanche entre l'air et la solution et de freiner au maximum la carbonatation.
L'impact délétère de la formation de carbonate dans l'électrolyte réside dans la diminution de la conductivité ionique de la solution, étant donné que les ions hydroxydes seront en quantités moindres. Cela impactera néanmoins beaucoup plus les décharges courtes que les décharges longues utilisées dans les systèmes photovoltaïques par exemple. De ce fait, une batterie utilisée pour des courants de décharge moyens peut tolérer une concentration de carbonate bien plus élevée qu'une utilisation à décharge élevée (>1/C pour du nickel-cadmium). La réalité sur le terrain permet d'apprécier l'impact de la carbonatation, et dans la majorité des utilisations, l'accumulation de carbonates dans l'électrolyte est tellement longue qu'elle reste imperceptible sur une durée de vie normale d'une batterie alcaline (20 ans).
Mesures préventives
modifierDe manière générale, les batteries au nickel-fer ne doivent pas avoir leur soupape de ventilation ouvertes de manière prolongée, sauf lors du remplissage, afin d'éviter au maximum le contact et la pénétration de l'air dans la batterie. On considère qu'un taux de carbonate reste tolérable jusqu'à des seuils de 120 g/l pour des batteries au nickel-fer, sans avoir d'impact majeur sur ses performances en décharge longue.
Maintenance et renouvellement de l'électrolyte
modifierSur des périodes d'utilisation prolongée (>10 ans), la densité de l'électrolyte diminue dû à l'évaporation provoquée par l’émission de gaz durant la charge et la dilution progressive de la concentration consécutive aux remplissages périodiques de la batterie nickel-fer (3 mois). Il est admis qu'une gravité spécifique de l'électrolyte inférieure à 1,160 (à tester avec un hydromètre/densimètre de batterie) requiert un changement complet d'électrolyte. Durant la vie d'une batterie au nickel-fer, il est courant d'avoir recours à un changement d'électrolyte toutes les décennies environ afin d'optimiser les performances sur le long terme, bien qu'il y ait eu des cas de batteries Ni-Fe dont l'électrolyte ne fut jamais changé sans que leur performance soit drastiquement diminuée.
Procédure de reconditionnement d'une batterie Ni-Fe
modifierIl faut tout d'abord décharger complètement les batteries, puis les court-circuiter pendant 3 heures. Pour vider l'électrolyte, déconnecter tous les inter-connecteurs de cellules afin de pouvoir manipuler chaque bloc individuellement pour le vider. Si l'électrolyte n'est pas transparent et à l'air sale, rincer les cellules à l'eau distillée, secouer, puis procéder au versement de l'électrolyte neuf. Une fois l'électrolyte neuf mis en place, il faut procéder à une procédure de reconditionnement en leur faisant subir une charge C/5 pendant 15 heures.
Proportions et fabrication de l'électrolyte
modifierLes concentrations en KOH à respecter varient en fonction de la température d'utilisation d'une batterie Ni-Fe. Typiquement pour des plages de température normales d'utilisation, on utilise les concentrations suivantes :
Température ambiante | Densité (g/cm3) | Composition de l'électrolyte |
---|---|---|
-10 °C / +30 °C | 1,20 +/- 0,012 | KOH + 50 g / LiOH |
Ainsi, pour une densité voulue comprise entre 1,19 et 1,21 g/cm3, les concentrations à respecter sont de 20 % de KOH et de 5 % de LiOH.
Références
modifier- (en) « Nickel/iron batteries », Journal of Power Sources, vol. 51, nos 1-2, , p. 29–36 (ISSN 0378-7753, DOI 10.1016/0378-7753(94)01953-3, lire en ligne, consulté le )
- (en) Thomas Reddy, Linden's Handbook of Batteries, McGraw-Hill Education, , 4e éd. (ISBN 9780071624213, lire en ligne)
- « Magma #10 Project », sur www.azrymuseum.org (consulté le ).
- « nickel iron battery information », sur www.nickel-iron-battery.com (consulté le ).
- J.Allera, « Informations sur les batteries nickel-fer, FAQ - PERMA-BATTERIES », Perma-batteries, (lire en ligne, consulté le ).
- (ru) « Курские аккумуляторы | Промышленные АКБ | Щелочные тяговые аккумуляторы и батареи серии ТНЖ и ТНК », sur www.akbkursk.ru (consulté le ).
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- (en) « Nickel Iron NiFe Batteries », sur www.bimblesolar.com (consulté le ).
- PB, « Achat batteries Nickel-Fer longue durée de vie - PERMA-BATTERIES », Perma-batteries, (lire en ligne, consulté le )
- « IRONCORE BATTERIES - Why buy Nickel Iron Batteries », sur www.ironcorebatteries.com.au (consulté le ).
- Random Orbits Design, « Prices by Power Output | Zapp Star Battery », sur www.zappworks.com (consulté le ).
- « microtherm NiFe independent study ».
- (en) Thomas Reddy, Linden's Handbook of Batteries, McGraw-Hill Professional, , 4e éd. (ISBN 9780071624213, lire en ligne)
- S. Uno, & Alvin J. Salkind Falk, Alkaline Storage Batteries., John Wiley & Sons, (lire en ligne)
- S. Uno, & Alvin J. Salkind Falk, Alkaline Storage Batteries., John Wiley & Sons, (lire en ligne)
- P. J. DeMar, « Nickel-Iron », 2011 IEEE 33rd International Telecommunications Energy Conference (IN℡EC), , p. 1–5 (DOI 10.1109/INTLEC.2011.6099771, lire en ligne, consulté le )
- (en) « carbonation-phenomenon-SAFT », sur the1rak.com, .