AE Andromedae

étoile variable de la galaxie d'Andromède

AE Andromedae est une étoile variable de type variable lumineuse bleue située dans la Galaxie d'Andromède (M31). Il s'agit d'une des étoiles variables les plus lumineuses de M31 et elle a longtemps été le prototype, avec M31 V15, VA-1 et AF Andromedae d'une classe nouvelle d'étoiles variables, alors appelées variables de Hubble-Sandage, du nom d'Edwin Hubble et Allan Sandage qui en ont pour la première fois fait une description précise[9], avant que leur dénomination actuelle de variable lumineuse bleue (ou variable de type S Doradus) ne soit utilisée.

AE Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Une courbe de lumière de AE Andromedae entre 2012 et 2017, issue des relevés du Palomar Transient Factory[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 43m 02,52s[2]
Déclinaison +41° 49′ 12,2″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 17,0-17,9[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral LBV
Indice U-B ~ −0,9[3]
Indice B-V ~ +0,1[3]
Variabilité LBV
Astrométrie
Vitesse radiale −193 km/s[4]
Distance ~2,5 M al
(~780 k pc)
Magnitude absolue −7,0 à −10,2[3]
Caractéristiques physiques
Masse 50-120 M[5]
Rayon 55 R[6]
Luminosité 450 000-700 000 L[6]
Température 20 000 K[7]

Désignations

AE And, HV 4476, 2MASS 00430251+4149121[8]

Caractéristiques physiques

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Découverte par Hubble et Sansage en 1953, AE Andromedae n'a été étudiée en détail que plus de vingt ans plus tard. Son premier spectre a été publié en 1975[4]. Elle présente notamment de fortes raies d'émission de Fe II (fer une fois ionisé). AE Andromedae est une variable irrégulière tant en période qu'en amplitude, comme la majeure partie des étoiles du même type. Sa magnitude apparente moyenne est de l'ordre de 17, avec des variations d'éclat longtemps mal connues (à l'inverse de AF Andromedae, qui dès les années 1920 était étudiée) de l'ordre d'une magnitude. La vitesse d'éjection de ses couches externes du fait des intenses vents solaires qu'elle produit est mesuré à 100 km/s[10].

Liens externes

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Références

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  1. (en) Monika D. Soraisam, Lars Bildsten, Maria R. Drout, Thomas A. Prince, Thomas Kupfer, Frank Masci, Russ R. Laher et Shrinivas R. Kulkarni, « Variability of Massive Stars in M31 from the Palomar Transient Factory », The Astrophysical Journal, vol. 893, no 1,‎ , p. 11 (DOI 10.3847/1538-4357/ab7b7b, Bibcode 2020ApJ...893...11S, arXiv 1908.02439)
  2. a et b (en) R. M. Cutri, M. F. Skrutskie, S. Van Dyk, C. A. Beichman, J. M. Carpenter, T. Chester, L. Cambresy, T. Evans, J. Fowler, J. Gizis, E. Howard, J. Huchra, T. Jarrett, E. L. Kopan, J. D. Kirkpatrick, R. M. Light, K. A. Marsh, H. McCallon, S. Schneider, R. Stiening, M. Sykes, M. Weinberg, W. A. Wheaton, S. Wheelock et N. Zacarias, « VizieR Online Data Catalog: 2MASS All-Sky Catalog of Point Sources (Cutri+ 2003) », VizieR On-line Data Catalog: II/246. Originally published in: 2003yCat.2246....0C, vol. 2246,‎ , p. 0 (Bibcode 2003yCat.2246....0C)
  3. a b c et d (en) R. M. Humphreys, C. Blaha, S. d'Odorico, T. R. Gull et P. Benvenuti, « IUE and ground-based observations of the Hubble-Sandage variables in M31 and M33 », The Astrophysical Journal, vol. 278,‎ , p. 124 (DOI 10.1086/161774, Bibcode 1984ApJ...278..124H)
  4. a et b (en) R. M. Humphreys, « The spectra of AE Andromedae and the Hubble-Sandage variables in M31 and M33 », Astrophysical Journal, vol. 200,‎ , p. 426 (DOI 10.1086/153806, Bibcode 1975ApJ...200..426H)
  5. B. Burggraf, K. Weis et D. J. Bomans, « LBVs in M33: Their Environments and Ages », Stellar Evolution at Low Metallicity: Mass Loss, vol. 353,‎ , p. 245 (Bibcode 2006ASPC..353..245B)
  6. a et b (en) T. Szeifert, R. M. Humphreys, K. Davidson, T. J. Jones, O. Stahl, B. Wolf et F.-J. Zickgraf, « HST and groundbased observations of the 'Hubble-Sandage' variables in M 31 and M 33 », Astronomy and Astrophysics, vol. 314,‎ , p. 131 (Bibcode 1996A&A...314..131S)
  7. (en) Roberta M. Humphreys, Kerstin Weis, Kris Davidson, D. J. Bomans et Birgitta Burggraf, « Luminous and Variable Stars in M31 and M33. II. Luminous Blue Variables, Candidate LBVs, Fe II Emission Line Stars, and Other Supergiants », The Astrophysical Journal, vol. 790,‎ , p. 48 (DOI 10.1088/0004-637X/790/1/48, Bibcode 2014ApJ...790...48H, arXiv 1407.2259)
  8. (en) 4476&bibdisplay=none SV* HV 4476 -- Blue supergiant star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Edwin Hubble et Allan Sandage, « The Brightest Variable Stars in Extragalactic Nebulae. I. M31 and M33 », The Astrophysical Journal, vol. 118,‎ , p. 353-361 (Bibcode 1953ApJ...118..353H)
  10. (en) N. L. King, R. A. M. Walterbos et R. Braun, « Discovery of Candidate Luminous Blue Variables in M31 », The Astrophysical Journal, vol. 507,‎ , p. 210-220 (Bibcode 1998ApJ...507..210K, lire en ligne)