33e escadre de reconnaissance

La 33e escadre de reconnaissance est une ancienne unité de reconnaissance de l'armée de l'air française. Ayant connu une brève existence avant-guerre entre le le , elle fut recréée le en Tunisie et dissoute à Strasbourg le . Cette escadre est réactivée le sous le nom de 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d'attaque (33e ESRA)[1]

33e Escadre de Reconnaissance
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de l'air
Type escadre
Rôle reconnaissance
Composée de
Garnison

Historique modifier

 
F-5B-1-LO Lightning du 2/33 Savoie en 1944
 
RF-84F 52-7283 de l'ERT 2/33 Belfort
 
Mirage IIIRD du 3/33 Moselle

Lorsque la 33e escadre de reconnaissance est dissoute le , ses escadrons deviennent autonomes :

  • le « Belfort » est aussitôt doté de deux nouvelles escadrilles (d’une part l’EALA 9/72 « Petit Prince » et, d’autre part, la BR 244 « Léopard ») et, héritant de nouvelles traditions, son insigne – une croix de Lorraine – est désormais chargé d’un Petit Prince, d’une hache (pour l’ancienne escadrille SAL 33) et d’un léopard (pour l’ancienne escadrille BR 244) en référence aux trois escadrilles qui le composent désormais ; il rejoint en la base aérienne 112 de Reims, s'installant dans les locaux anciennement occupés par l'escadron de chasse 1/30 « Valois » ;
  • le « Savoie » est également restructuré, composé des escadrilles SAL 6 « Mouette du Rhin », BR 11 « Cocotte » et C 53 « Fanion » ; il s’installe sur la base aérienne 112 de Reims le .

Escadrons modifier

Première période modifier

  • Groupe de reconnaissance I/33 : du au
  • Groupe de reconnaissance II/33 :
    • du au
    • du au
  • Groupe de reconnaissance III/33 "Périgord" : du au [2]

Belfort modifier

  • Groupe de reconnaissance I/33 « Belfort » : du au
  • Groupe de reconnaissance 1/33 « Belfort » : du au
  • Escadron de reconnaissance 1/33 « Belfort » : au (aujourd'hui actif en tant qu'Escadron de drones 1/33 Belfort sur la base de Cognac)

Savoie modifier

  • Groupe de reconnaissance II/33 « Savoie » : du au .
  • Escadron de reconnaissance Tactique 2/33 « Savoie » : du au .
  • Escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » : du au .

Moselle modifier

Fumasol modifier

  • Escadron de reconnaissance 4/33 Fumasol : du au (Crise du canal de Suez)

Bases modifier

Appareils modifier

  • Potez 25 : du au
  • Potez 542 : du au
  • Hawker Hurricane : du à
  • Lockheed F-5G Lightning : du à
  • North American F-6C/D Mustang : du à
  • Republic F-84G Thunderjet : du au
  • Lockheed RT-33 : du au
  • Republic F-84F Thunderstreak : de à
  • Republic RF-84F : du au
  • Dassault Mirage IIIB : du au
  • Dassault Mirage IIIR : du à
  • Dassault Mirage IIIRD : du à
  • Dassault Mirage F1CR : du au

Chronologie modifier

Personnalités ayant servi dans l'escadre modifier

Notes et références modifier

  1. « La 33e Escadre de reconnaissance va être réactivée à Cognac en 2019 », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  2. « La 33e escadre de reconnaissance », Air Actualités,‎

Bibliographie modifier

  • Jean-Pierre Calka et Frédéric Lafarge, préface du général d'armée aérienne Jean-Paul Paloméros (CEMAA), La base aérienne 112 de Reims, histoire d'une grande base aérienne, Rennes, Marines Éditions, , 280 p. (ISBN 978-2-35743-040-2, présentation en ligne)
  • Jean-Pierre Calka et Frédéric Lafarge, préface du colonel Jean-Michel Meyer (dernier commandant de la base aérienne 112), BA 112 de Reims, côté coulisses, Toulouse, Editions Dominique Guéniot, , 176 p. (ISBN 978-2-7089-9233-7, présentation en ligne)

Liens externes modifier