24e corps d'armée (France)

corps de l'armée française

Le 24e corps d’armée est un corps d'armée de l'armée de terre de l'Armée française. En , il est mis sur pied, à Lyon, par le général Bressolles et rattaché à l'armée de l'Est. Il est recréé brièvement en pendant la Seconde Guerre mondiale.

24e corps d’armée
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Corps d’armée
Guerres Guerre franco-allemande de 1870
Seconde Guerre mondiale

1870-1871 modifier

Composition modifier

1re division d'infanterie : général d'Ariès modifier

2e division d'infanterie : général Comagny-Thibaudin (auxiliaire) modifier

3e division d'infanterie : général Carré de Busserolles modifier

    • 1re légion de mobilisés du Rhône[1]
    • 2e légion de mobilisés du Rhône
    • 89e régiment de mobiles (Var et Gironde)
    • 4e bataillon de mobiles de la Loire
  • Artillerie :
    • Deux batteries de 4 et une de montagne
  • Cavalerie:
    • 7e régiment de cavalerie mixte

Réserve d'artillerie modifier

  • Une batterie de montagne
  • Quatre batteries de 12
  • Une batterie à cheval

Seconde Guerre mondiale modifier

Drôle de guerre modifier

Le XXIVe corps d’armée (XXIVe CA) est formé en décembre 1939. Le 25e GRCA (groupe de reconnaissance de corps d'armée) est affecté au XXIVe CA à cette époque.

Le général Fougère prend le commandement le et le conserve jusqu'à la dissolution du corps le [2].

Le 3 mai 1940, le XXIVe CA remplace le XXIe CA dans le secteur fortifié de la Crusnes[3]. Le 25e GRCA hérite de la mission de son prédécesseur en cas d'intervention au Luxembourg : il doit entrer dans ce pays au niveau de Rodange avec le 61e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (de la 58e division d'infanterie) à sa gauche et la 1re brigade de spahis à sa droite pour y participer à une action retardatrice[3].

Rattachement modifier

Au , le 24e corps d’armée est rattaché à la 7e armée du général Frère, groupe d'armées n°3 du général Besson.

État-major modifier

Au , le 24e corps d’armée a son PC à Giraumont (Oise) et est composé comme suit[réf. nécessaire] :

Autres éléments de corps[réf. nécessaire] : 1er BCC (chars R35), 442e régiment de pionniers, 652e batterie anti-chars (canons de 47), 656e batterie anti-chars (canons de 47), 52e bataillon de mitrailleurs motorisés, 320e régiment d'artillerie coloniale portée (canons de 75 P), I/195e régiment d'artillerie lourde (220 C (en))

Réserve d’armée[réf. nécessaire] : 407e RP, 417e RP, 427e RP, 437e RP, 441e RP, 510e GBC[réf. nécessaire], PEB No 7, 1019/404e RADCA, 1022/404e RADCA, 157e bataillon de sapeurs-mineurs (jusqu’au ), 357e bataillon de sapeurs routiers, bataillon spécial du 3e génie.

1962 modifier

En , le corps d'armée d'Oran (12e, 13e et 29e DI, 4e DIM et groupement autonome d'Oran) devient le XXIVe corps d'armée, qui est dissous le et forme la 4e division[4].

Notes et références modifier

  1. La 1ère LEGION DU RHÔNE 1870-1871
  2. GUF, p. 480.
  3. a et b Jean-Yves Mary, La bataille des trois frontières : mai-juin 1940, Bayeux, Heimdal, , 471 p. (ISBN 978-2-84048-331-1), p. 144.
  4. Thierry Sarmant, Philippe Schillinger et Michel Hardy, Inventaire de la série H, sous-série 1 H1091-4881 : Algérie 1945-1967, t. I : Introduction générale, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 2-86323-129-4, ISSN 1269-7397, lire en ligne), p. 105

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier