1er régiment d'artillerie de marine

Le 1er régiment d'artillerie de marine (1er RAMa ou R.A.Ma) est le plus ancien régiment d'artillerie de marine, avec les "quatre vieux" régiments d'infanterie de marine (les 1er, 2e, 3e et 4e régiments d'infanterie de marine) ainsi que le 2e régiment d'artillerie de marine et a fait partie de la fameuse Division Bleue.

1er régiment d'artillerie de marine
Centre de formation initiale des militaires du rang de la 9e brigade d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 1er régiment d'artillerie de marine
Insigne régimentaire du 1er R.A.C.
Image illustrative de l’article 1er régiment d'artillerie de marine

Insigne régimentaire du 1er R.A.Ma.

Création 1622
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Centre de formation initiale des militaires du rang
Rôle Instruction
Fait partie de 9e brigade d'infanterie de marine de la 1re division
Garnison Coëtquidan
Couleurs Rouge et bleu
Devise "L'autre terreur après la foudre"
Inscriptions
sur l’emblème
Lützen 1813
Mexique 1838-1863
Sébastopol 1855
Bazeilles 1870
Sontay-Langson 1883-1884
Dahomey 1892
Madagascar 1895
Champagne 1915-1918
La Somme 1916
Bir-Hakeim 1942
El-Alamein 1942
Takrouna 1943
Garigliano 1944
Colmar 1945
AFN 1952-1962
Fourragères
Décorations

Implanté à Montlhéry depuis 1977, il a été transféré en 1993 sur l'ancienne base aérienne américaine située à Couvron-et-Aumencourt (Aisne), non loin de Laon. Il a intégré la 1re brigade mécanisée à compter du et a déménagé à Châlons-en-Champagne en 2012. Le 1er régiment d'artillerie de marine est dissous le [1],[2].

Au cours de l'été 2019, le Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Coëtquidan prend l’appellation de Centre de formation initiale des militaires du rang de la 9e brigade d'infanterie de marine - 1er régiment d'artillerie de marine (CFIM de la 9e BIMa - 1er RAMa)[3].

Création et dénominations

modifier
  • 1622 : Création par le cardinal de Richelieu des compagnies franches et ordinaires de la mer. Ces compagnies, chargées du service en mer, comprennent des bombardiers.
  • 1692 : Les bombardiers sont regroupés dans le corps d'artillerie de la marine, ancêtre du 1er RAMa.
  • 1769 : Corps royal d'artillerie et d'infanterie de marine
  • 1772 : Corps royal de la Marine
  • 1774 : Corps royal d'infanterie de marine, donne naissance au Corps royal des canonniers-bombardiers coloniaux
  • 1781 : Corps royal de la Marine, donne naissance au Corps royal de l'artillerie des Colonies
  • 1786 : Corps royal des canonniers matelots
  • 1792 : Corps d'artillerie et d'infanterie de marine
  • 1803 : Création d'un régiment au sein du corps d'artillerie de Marine : les Marins de la Garde impériale.
  • 1900 : Les troupes deviennent coloniales et passent sous l'autorité de l'Armée de terre : le régiment devient le 1er régiment d'artillerie coloniale (1er RAC).
  • 1924 : dissout, prend le nom de 111e régiment d'artillerie lourde coloniale (111e RALC)
  • 1929 : le 58e RAC devient 1er RAC
  • 1940 : Le régiment est dissous à l'armistice.
  • 1945 : Le 1er RAFFL reprend l'étendard et les traditions du 1er RAC.
  • 1958 : Les troupes coloniales deviennent Troupes de Marine, le 1er RAC devient le 1er RAMa.

Historique

modifier
 
Plaque mémoriale des batailles du 10.02.1814 à Etoges (51).

Révolution et Premier Empire

modifier

1803 : Un régiment est créé au sein du corps d'artillerie de la marine. Il participe aux guerres napoléoniennes, notamment aux campagnes de Saxe (1813) et de France (1814). C'est une unité directement issue du bataillon de marins de la Garde consulaire, et rattachée à la Garde impériale. Constitués en un bataillon de 8 équipages de 150 hommes chacun, employés comme artilleurs, les marins de la Garde impériale auront leur baptême du feu à la bataille de Bailén en Espagne, en 1808.

De 1815 à 1848

modifier

1838 : Première expédition au Mexique.

Second Empire

modifier

1854-1855 : Le régiment participe à la guerre de Crimée et au siège de Sébastopol.

1863 : Deuxième expédition au Mexique.

1870 : Le régiment forme l'artillerie de la "Division de Marine" (ou Division Bleue) qui regroupe les quatre régiments d'infanterie de marine. La division se couvre de gloire à Bazeilles (31 août et 1er septembre) près de Sedan. La commémoration des combats de Bazeilles est célébrée chaque année par les troupes de Marine, dont c'est la fête.

De 1871 à 1914

modifier

1883-1885 : Participation à la guerre du Tonkin, qui confirme la présence française en Indochine.

1892 : Le régiment forme l'artillerie de l'expédition du Dahomey (aujourd'hui Bénin).

1895 : Le régiment prend part à la conquête de Madagascar.

 
Insigne d'épaule gauche de l'artillerie de marine.

1900-1901 : Le régiment prend part à l'expédition de Chine (guerre des Boxers).

1910 : Le régiment est le premier régiment d'artillerie à recevoir la croix de la Légion d'honneur.

Première Guerre mondiale

modifier

1914-1918 : Le 1er RAC forme l'artillerie de la 2e DIC (division d'infanterie coloniale).

Le régiment est cité deux fois à l'ordre de l'armée et reçoit la Croix de guerre 1914-1918.

Entre-deux-guerres

modifier

En 1922, Le colonel Paul Joalland, ancien chef de la mission Joalland-Meynier, prend la tête du 1er régiment d'artillerie coloniale (RAC) alors basé au quartier Frébault à Lorient, régiment qu'il quittera en 1924 pour retourner en AOF.

Lors de la réorganisation des corps d'artillerie décidée en 1923, le 1er RAC devient le 111e régiment d'artillerie lourde (hippomobile) colonial à Lorient. Il est rattaché au 11e corps d'armée[4] et rejoint Libourne. Le , le 111e RALC reprend le nom de 1er RAC[5].

Seconde Guerre mondiale

modifier

Le régiment est cité trois fois à l'ordre de l'armée et reçoit la Croix de guerre 1939-1945.

Il reçoit en outre la Croix de la Libération.

Drôle de guerre

modifier

Le 1er régiment d'artillerie coloniale divisionnaire se dédouble à la mobilisation pour former le 201e régiment d'artillerie lourde coloniale. Ces deux régiments font partie de la 1re division d'infanterie coloniale. Cette division est placée en réserve de la 2e armée qui doit en premier lieu protéger la ligne Maginot d'une manœuvre tournante[6].

Le lieutenant-colonel Fadi est alors chef de corps du 1er RAC[7].

Lors de l'offensive allemande, la 1re DIC doit s'engager vers Stenay puis Mouzon après la percée de Sedan. Isolée, elle ne parvient pas le à tenir sa position. À partir du 16, le 1er RAC couvre l'installation de sa division au sud de Beaumont-en-Argonne[8].

Le 23 mai, l'artillerie de la 1re DIC soutient la 6e DIC voisine attaquée par les Allemands. Le 9 juin, les Allemands lancent l'offensive général Fall Rot. La 1re DIC résiste mais se prépare à l'ordre général de repli donné le lendemain à la 2e armée. Les artilleurs reçoivent donc l'ordre de ne pas économiser les munitions qu'ils risquent de devoir abandonner. Les Allemands sont surpris par la densité du feu français, ce qui contribue au succès de la manœuvre de repli[8].

Après un mouvement marqué par les ordres et contre-ordres, la division rejoint finalement le 14 au soir le front sur la Saulx entre Robert-Espagne et Bazincourt. Mais les Allemands passent pas les flancs de la division et le 15 au matin le PC du 1er RAC, installé à Combles-en-Barrois, est attaqué par le Kampfgruppe Eisebeck de la 6e Panzerdivision. La 4e batterie du 1er RAC, elle, revendique seize blindés détruits face au Kampfgruppe Koll de la même division. En lien avec la 3e DINA voisine, la 1re DIC parvient à se replier[7].

Elle se positionne le 18 juin sur la Meuse. Installé à Harréville-les-Chanteurs, le deuxième bataillon du 12e RTS et le troisième groupe du 1er RAC repoussent les Allemands. Mais dans leur repli, ces deux unités sont étrillées par les chars allemands le 19 au matin à l'est de Beauffremont[7].

Epuisée, la 1re DIC cesse d'exister le 21 juin[7] et les restes du 1er RAC sont encerclés et capturés[9].

Avec l'artillerie des Forces françaises libres qui vient de participer aux combats fratricides de Syrie, le chef d'escadron Laurent-Champrosay forme le 1er RAFFL (Régiment d'Artillerie des Forces Françaises Libres) de la 1re division française libre.

De 1945 à nos jours

modifier

Le , le 1er RAMa s’installe au quartier Pajol à Melun.

1956-1962 : Un détachement du régiment participe aux opérations en Algérie.

1977 : Le régiment quitte Melun pour la nouvelle garnison au quartier Picard à Montlhéry. Il y est stationné avec deux autres régiments, le RMT et le 121 RT. Ses 5 batteries de combat sont équipées de 155 AuF1. Les batteries partent régulièrement en "tournante" à l'étranger (Djibouti etc) pour de longs mois loin de leurs foyers, précédée par les précurseurs qui préparent la logistique.

1993 : Le 2 août, le régiment prend ses nouveaux quartiers à Laon Couvron, une ancienne base aérienne.

1993-1996 : Le 1er RAMa envoie des détachements en Bosnie-Herzégovine, au sein de la force de réaction rapide (bombardement des batteries serbes du mont Igman) durant le bombardement de la Bosnie-Herzégovine par l'OTAN en 1995 ou de l'IFOR, chargée de faire respecter les accords de Dayton. Le , le régiment est affecté en garnison au quartier Mangin à Laon-Couvron.

2009 : Il perçoit le premier canon CAESAR le 10 juin. Ce canon remplace l'AMX AuF1 en service depuis . Le 1er août, il quitte la 2e brigade blindée après 42 ans et intègre la 1re brigade mécanisée.

2012 : Le 19 juin, le régiment prend ses nouveaux quartiers à Châlons-en-Champagne où il relève le 402e RA dissout. Il en hérite l'ancienne batterie sol/air (150 bigors), baptisée à Bazeilles début juillet.

2015 : Le , le 1er RAMa est dissous. La cérémonie de dissolution[10] est présidée par le chef d'état-major de l'Armée de terre, le général d'armée Jean-Pierre Bosser, en présence des anciens chefs de corps du régiment et du chef de corps du 1er RAMa, le colonel Malod.

2019 : Le , la garde de l'étendard du 1er RAMa a été confiée au centre de formation initiale des militaires du rang de la 9e brigade d'infanterie de marine, implanté à Coëtquidan[11].

Traditions

modifier

Fête des troupes de marine

modifier

Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le .

La Maison de la dernière cartouche de Bazeilles, à la sortie est de Sedan, est un musée consacré à ce fameux combat où les soldats de la coloniale ont résisté jusqu'à ne plus avoir de cartouches malgré les blessés et les morts

"Et au Nom de Dieu, vive la coloniale !

modifier

Les Marsouins et les Bigors (surnoms respectifs des soldats de l'infanterie et de l'artillerie de marine) ont pour saint-patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments de troupes de marine. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.

Chants et traditions

modifier

Lors des repas extraordinaires et régulièrement lors des manœuvres, le répertoire des bigors étaient repris par tous. On y trouve nombre de chansons paillardes mais aussi des chants de cohésion et d'autres plus mélancoliques rappelant les différents théâtres d'opération et la vie particulière de ces coloniaux qui passaient autant de temps loin de la mère patrie, des leurs et de leur foyer quand ils en avaient un . On notera l'"hymne de l'infanterie de Marine" officiel, mais aussi "L'Artillerie de marine"[12] dans la catégorie grivoise, et dans la catégorie souvenirs, "Marie Dominique"[13] et "Opium"[14].

Insigne

modifier

L’insigne du régiment (pucelle) est une ancre de marine, un canon posé horizontalement dessus, sur le fond un losange couleur rouge posé sur un écusson de couleur bleu, le contour de couleur or, en haut de chaque côté se trouve une croix de lorraine. Il s'inspire très largement de l'insigne créé par le colonel Laurent-Champrosay pour le 1er RA FFL. Ce colonel était honoré sur le camp de Linas-Montlhery dont un des quartiers portait son nom.

Sur leur coiffe, les bombardiers portaient leur devise qui est restée celle du régiment :

"Alter post fulmina terror" ("L'autre terreur après la foudre").

Faits d'armes et inscriptions sur l'étendard

modifier

il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[15],[16] :

 

Décorations

modifier

L'étendard est décoré de la Légion d'honneur[17], de la Croix de guerre 1914-1918 (deux palmes), de la Croix de guerre 1939-1945 (trois palmes) et de la Croix de la Libération. Il a droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 1918 depuis le , avec olive aux couleurs du ruban à la croix de guerre 1939-1945. Puis à compter du la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la libération. Voir la liste des compagnons de la Libération. Le , l'étendard a été décoré de la Croix de la Valeur militaire (1 étoile de vermeil).

Liste des chefs de corps

modifier

La liste est longue depuis la création du corps en 1688. Sous sa dernière appellation de 1er RAMa, la liste est la suivante (le numéro correspond au rang du chef de corps depuis le premier en 1688)

  • 030 - 1803 : colonel André François Corderan (*)
  • 031 - 1804 : colonel Charles Hyacinthe Alexis Baudry-d’Asson (*)
  • ...
  • - 1922 : colonel Joalland
  • - 1925
  • ...
  • 089 - 1958 : colonel Ansidei
  • 090 - 1959 : colonel Chanson
  • 091 - 1960 : colonel Couetdic
  • 092 - 1961 : lieutenant-colonel Lecomte
  • 093 - 1962 : lieutenant-colonel Gribel
  • 094 - 1963 : lieutenant-colonel Perrot
  • 095 - 1964 : lieutenant-colonel Dunoyer de Segonzac
  • 096 - 1966 : lieutenant-colonel Maldan
  • 097 - 1968 : lieutenant-colonel Boussarie
  • 098 - 1970 : lieutenant-colonel Gascard
  • 099 - 1971 : lieutenant-colonel Bredèche
  • 100 - 1973 : colonel Dire
  • 101 - 1975 : lieutenant-colonel Joly
  • 102 - 1977 : colonel Leclerc
  • 103 - 1979 : lieutenant-colonel Tretout
  • 104 - 1981 : lieutenant-colonel Larrière
  • 105 - 1983 : colonel Couffinhal
  • 106 - 1985 : colonel Robin
  • 107 - 1987 : lieutenant-colonel Digonnet
  • 108 - 1989 : colonel Mercier
  • 109 - 1991 : colonel Texeraud
  • 110 - 1993 : colonel Le Floch-Brocquevieille
  • 111 - 1995 : colonel Senant
  • 112 - 1997 : colonel Gérard
  • 113 - 1999 : colonel Laumont
  • 114 - 2001 : colonel Otz
  • 115 - 2003 : colonel Demain
  • 116 - 2005 : colonel Leccia
  • 117 - 2007 : colonel Cotard
  • 118 - 2009 : colonel Schoonmann
  • 119 - 2011 : colonel Vaglio
  • 120 - 2013 : colonel Malod, dernier chef de corps

Personnalités ayant servi au régiment

modifier

Le régiment à sa dissolution

modifier

Subordinations

modifier

Le régiment était subordonné à la 1re brigade mécanisée, elle-même composante de la force d'action terrestre.

Organisation

modifier
  • 2 batteries de tir : B3 - B2.
  • 1 batterie de renseignement de brigade : BRB1/B1.
  • 1 batterie de commandement et de logistique : BCL.
  • 1 batterie spécialisée de réserve : B5
  • 1 batterie sol-air : BSA4

La batterie des opérations a été dissoute en juin 2009 conformément aux décisions liées aux restructurations. La 6e Batterie a été dissoute le avec la batterie d'administration et de soutien.

Matériels

modifier
 
Canons CAESAR de 155 mm présentés par le régiment.

Missions

modifier

Opérations, MCD

modifier

Jumelage

modifier

Sources et bibliographie

modifier

Notes et références

modifier
  1. « lunion.presse.fr/accueil/exclu… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Le plus décoré des régiments d’artillerie de l’armée française tire sa révérence, sur opex360.com.
  3. « De l’importance du patrimoine », sur le site de l'Armée de terre, le 1er juillet 2019.
  4. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  5. « Histoire détaillée du 1er Régiment d'Artillerie de Marine », sur artillerie.asso.fr (consulté le ).
  6. F. Lebert, « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  7. a b c et d Gozé, « Les combats dans l'Est », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  8. a et b Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-35 (lire en ligne)
  9. Service historique des Armées, Les grandes unités françaises : historiques succincts, vol. 3, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 7-21
  10. la cérémonie de dissolution
  11. « L’étendard du 1er RAMa remis au CFIM de la 9e BIMa », sur lhistoireenrafale.lunion.fr (consulté le ).
  12. « Chants militaires et de traditions », sur chants.bougeret.fr (consulté le ).
  13. « Marie-Dominique - Chant de l'armée française (Indochine) / French Army song (Indochina) » (consulté le ).
  14. « Chant militaire Opium » (consulté le ).
  15. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  16. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.
  17. Collectivité décorées de la Légion d’honneur, 1er régiment d'artillerie coloniale - Ordre de la Légion d’honneur, France-Phaleristique.com.

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier