Émile Coste

escrimeur français

Émile Coste, né le à Toulon et mort le à Toulon, militaire de carrière, est un escrimeur français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Émile Coste
Le capitaine Émile Coste, champion olympique de fleuret en 1900.
Le capitaine Émile Coste, champion olympique de fleuret en 1900.
Carrière sportive
Sport pratiqué Escrime
Arme Fleuret
Biographie
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Lieu de naissance Toulon
Décès (à 65 ans)
Lieu de décès Toulon
Palmarès
Jeux olympiques 1 0 0

Biographie modifier

Fils d'un maître d'armes de l'armée coloniale, Émile Coste entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1881, pour en sortir en 1883 avec le grade de sergent. Il est sous-lieutenant au 40e régiment d'infanterie de Marseille de 1883 à 1886, puis lieutenant au 74e d'infanterie de 1886 à 1891. Il entre à l'École supérieure de guerre en 1891, puis à sa sortie en 1894 il est affecté à l'état-major de la 28e division d'infanterie jusqu'en 1896. De 1896 à 1899, il est l'officier d'ordonnance du général de Geffrier, commandant de la Place de Lyon. Il fait ensuite son stage de troupe au 99e d'infanterie à Lyon.

Vainqueur du tournoi international d'escrime du Figaro en 1867, il devient champion olympique de fleuret lors des Jeux olympiques de 1900 à Paris, en devançant son compatriote Henri Masson d'une poule finale à huit fleurettistes. Il s'agit de la première médaille remportée par la France lors de cette olympiade.

On lui doit plusieurs ouvrages sur l'escrime et l'éducation physique dont Fleurets rompus, écrit en 1899.

Commandant de l'Ecole de Joinville de 1905 à 1907, il introduit les méthodes suédoises en matière d'éducation physique. Il est fait commandeur de la Légion d'Honneur en 1923.

A la tête d'une brigade au début de la première guerre mondiale, Coste est victime d'une grave chute de cheval en retombant sur la tête. Il ne doit la vie sauve qu'à son casque. Opéré, il garde des séquelles de son accident et après quelques années pénibles, ne supportant plus ses souffrances, il met fin à ses jours en se tirant une balle de revolver dans la tempe droite.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier