Église Sainte-Jeanne-d'Arc du Touquet-Paris-Plage

église située dans le Pas-de-Calais, en France

L’église Sainte-Jeanne-d'Arc, anciennement église Jeanne-d'Arc, est un édifice religieux et un lieu de culte catholique situé au Touquet-Paris-Plage, en France.

Église Sainte-Jeanne d'Arc
Image illustrative de l’article Église Sainte-Jeanne-d'Arc du Touquet-Paris-Plage
L'église Sainte-Jeanne-d'Arc.
Présentation
Culte Catholique
Type église paroissiale
Rattachement diocèse d'Arras
Début de la construction
Fin des travaux 1er semestre 1911
Architecte Lucien Viraut
Protection IGPC Notice no IA62000176
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Ville Le Touquet-Paris-Plage
Coordonnées 50° 31′ 12″ nord, 1° 35′ 12″ est

Carte

Il est l'un des éléments importants du riche patrimoine de cette commune. Depuis 1989, le bâtiment est propriété de la commune[1].

Édifice

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Historique

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L'ancienne église de Paris-Plage.

Le premier lieu de culte catholique date de 1886, quatre ans après le lancement du lotissement de Paris-Plage. Il s'agit de la chapelle Saint-André de Paris-Plage, construite à l'emplacement actuel de l'Hôtel des postes. Cette construction répondait à deux besoins : l'absence de moyens de communication et l'absence de services religieux. L'un des objectifs de ce lotissement était en effet d'attirer les familles catholiques pratiquantes du Nord de la France. Alphonse Daloz fit don du terrain, la chapelle terminée en 1887 fut bénie en 1888. Mais malgré plusieurs agrandissements, cette chapelle se révéla continuellement trop petite : les fidèles se pressaient jusqu'au milieu de la place bien que chaque dimanche matin, six messes étaient célébrées. C'est pourquoi en 1909, il est décidé de bâtir une nouvelle église et de la construire très grande. la société Touquet Syndicat Limited vend alors un terrain de 2 405 m2 pour 1 franc symbolique à la Société immobilière pour les besoins du culte catholique[2].

L'église devient propriété communale par acte notarié, signé à Arras, le .

Construction

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Sur ce terrain de 2 405 m2, on choisit de placer le porche du côté de la voie en prolongement de la rue Jean-Monnet (anciennement Grande-Rue) et l'abside du côté de l'avenue de la Paix. Les travaux de l'entreprise Alfred Chouard[i 1] débutent le sur les plans de l'architecte Lucien Viraut[3]. Elle est ouverte au culte le , la première messe est célébrée le par l'abbé Deligny, curé de la paroisse. Mgr Émile-Louis-Cornil Lobbedey, évêque d'Arras, préside l'inauguration officielle le [2].

Le centenaire de l'église a été célébrée par une messe dite par Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras, en présence de Mgr Jacques Noyer le [4]. Pendant cette messe, Mgr Jean-Paul Jaeger a conclu : « 100 ans, c’est une histoire, un passé pour la communauté des fidèles et cette église en fut le cadre, le témoin » »[5].

Le dimanche , vers 13 heures, une centaine de bombes tombent sur le Touquet, touchant de nombreux édifices, notamment l'église (détruisant le chœur, le transept, les vitraux, les autels en marbre, la chaire, le banc de communion en fer forgé) et des villas (en haut de la rue Raymond-Lens, les trois villas Parisfal, Coppelia, Hérodiade boulevard Daloz entre la rue de la Paix et la rue Saint-Amand, l'arrière de la villa Carte-Blanche, la villa voisine Mamette en face de l'église et la villa Les Cigognes à côté de l'église, et tuant le maire Jules Pentier, en haut de la côte de l'avenue Saint-Louis[6],[7],[2].

Jusqu'en 1946, les offices ont lieu dans la salle paroissiale tandis que les cérémonies se déroulent dans la grande salle de l'hôtel de ville, mise à disposition par le maire, Jules Pouget. En 1946, on décide de reconstruire tout ce qui a été démoli. Les matériaux sont rares et les travaux sont lents. Ils durent jusqu'en 1954, l'église reconstruite est consacrée le par Mgr Victor-Jean Perrin, évêque d'Arras[2].

Comme en 1911, l'église se révèle trop petite. Le terrain où se trouvait la villa Les Cigognes est acheté avec les dommages de guerre et on construit l'annexe dans le prolongement du transept droit, entre le et le [2].

Hors œuvre, l’église mesure un certain nombre de mètres de large et de long.

Le nombre de places assises est conséquent dans l'église (nef, bas-côtés et chœur) et dans son annexe.

Clocher et toiture

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La cloche « Clotilde-Marie » a été posée le [2] en haut du clocher, construit en forme de beffroi.

Le toit, totalement recouvert d'ardoises, vieillissant et les infiltrations d'eau devenant de plus en plus importantes, une réfection complète de la toiture a été réalisée à partir de et s'est achevée pour la messe télévisée du [1].

Nef et transepts

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Autels et ferronnerie d'art

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Le maître-autel d'origine de marbre blanc, orné de bronzes dorés et de mosaïques, a été consacré le . Deux autels latéraux sont réalisés après la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, un nouveau maître-autel est construit, sur les plans de l'abbé Pentez, et l'ensemble du chœur est garni de ferronnerie d'art en fer forgé, œuvres du maître Jean Lambert-Rucki (1888-1967), dit Lambert Rucki[2].

Intérieur de la nef

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L'orgue initial a été monté en 1925 par le facteur Cavaillé-Coll-Convers[8] et inauguré le [2]. Malgré la présence de la plaquette avec le nom du facteur d'orgues, sa qualité sonore n'a rien de commun avec les chefs-d'œuvre du célèbre facteur d'orgues du XIXe siècle.

Néanmoins, cette orgue sonne bien dans l'église et, malgré ses moyens limités, treize jeux réels, conçu dans le style symphonique, permet à l'excellent titulaire de l'époque, Alfred Foucart, non-voyant, d'accompagner la chorale et de faire entendre des pièces du répertoire.

Malheureusement, vient la Seconde Guerre mondiale et le bombardement de l'église, en . L'orgue avait souffert, mais pas anéanti. Resté exposé aux intempéries au milieu des ruines, il est coffré et protégé de la pluie par du carton bitumé. L'orgue est remis en état et retrouve sa voix sous les doigts d'un nouveau titulaire, Amédée Rozoor.

En 1953, il est restauré par Jean Decroix, facteur d'orgue à Marles-les-Mines.

Le , Pierre Cochereau, célèbre organiste de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, donne un étonnant récital, improvisant même une symphonie en trois mouvements, ce qui est un tour de force sur un si modeste instrument.

Dans les années 1980, Michel Garnier, jeune facteur d'orgues, tente d'adapter l'instrument à un répertoire plus large en modifiant la composition des jeux. Malgré ces efforts, il est évident que l'orgue est à bout de souffle. Le projet de la remplacer était déjà depuis longtemps dans l'esprit de certains, tel Jean Caux, expert organier, qui rêve à des concerts prestigieux, et même à un festival[i 2].

En 2006, cet orgue était en très mauvais état et ne pouvant pas être réparé, la municipalité, aidée par le conseil général, l'Association des amis de l'orgue, de la paroisse et de nombreux bienfaiteurs, a décidé de répondre au vœu exprimé tant par les mélomanes sur le plan culturel que par les paroissiens sur le plan cultuel en s'engageant dans la création d'un nouvel orgue[9].

Doté de 37 jeux répartis sur trois claviers et un pédalier, ce nouvel instrument est dû au facteur d'orgues, à Saint-Didier (Vaucluse), Pascal Quoirin. C'est l'un des instruments les plus importants de la région, il permet l'interprétation de tout le répertoire classique européen de la Renaissance à Mendelssohn mais aussi une partie du répertoire symphonique de la seconde moitié du XIXe siècle[10]. Il a été inauguré le par Olivier Latry, titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Paris[11] depuis 1985 où il succéda à Pierre Cochereau. L'orgue a été béni, le même jour, par l'évêque d'Arras, Mgr Jean-Paul Jaeger[i 2].

Deux jeunes titulaires furent nommés sur concours, Ghislain Leroy et Matthieu Magnuzewski[i 2].

L’acoustique de l'église est exceptionnelle. Grâce à la voûte en bois, construite selon la technique de la quille de bateau à l'envers, l'équilibre sonore est parfait entre la persistance du son et la clarté de sa transmission[1].

Vitraux

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Les vitraux de l'église racontent dans le chœur les étapes importantes de la vie de Jésus[1], et dans la nef et les transepts la vie de Jeanne d'Arc[a].

Vitraux du chœur
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À l'exception du vitrail central, les vitraux du chœur sont l’œuvre de madame Bony, maître-verrier. Ils retracent les étapes importantes de la vie de Jésus à travers les mystères du Rosaire. Le vitrail central a été réalisé en 1957, il est l’œuvre de monsieur et madame Six, maîtres-verriers lillois[2].

Vitraux du côté gauche
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Les vitraux du côté gauche de la nef et du transept gauche sont l’œuvre du maître-verrier parisien Jacques Le Chevallier. Ils racontent la première partie de la vie de Jeanne d'Arc, en commençant par l'entrée de l'église.

Baptême et enfance de Jeanne d’Arc
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Jeanne est vêtue de l’aube, tenue liturgique commune à l’assemblée du peuple chrétien. Elle serait née le dans une famille aisée paysanne à Domrémy (Vosges). Ses parents, Jacques et Isabelle d’Arc étaient de fidèles catholiques. Elle est sans doute baptisée par maître Jean Minet en l’église Saint-Rémy de Domrémy. Son enfance est empreinte d’une éducation très pieuse mais elle n’apprend ni à lire, ni à écrire.

Apparition à Jeanne de saint Michel, sainte Marguerite et sainte Catherine
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Très pieuse, imbue de cette dévotion simple et mystique, Jeanne croit depuis son enfance être en rapport avec le ciel qui lui parle par la voix de sainte Marguerite et de sainte Catherine. Mais la voix la plus forte est celle de saint Michel, le saint guerrier qui lui apparaît en chevalier. Jeanne entend également la voix du peuple qui déplore l’état du royaume. Les voix se font plus pressantes et l’exhortent à aller délivrer le royaume et à rétablir la situation du jeune roi Charles VII toujours appelé dauphin puisqu’il n’est pas sacré.

Rencontre de Jeanne et de Robert de Baudricourt
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Après avoir longtemps hésité devant la difficulté de l’entreprise et l’opposition de son père, Jeanne finit par se rendre à Vaucouleurs. Elle cherche par tous les moyens de rencontrer Robert de Baudricourt, comte de Vaucouleurs resté fidèle au roi Charles VII. Elle essuie plusieurs échecs avant de convaincre le comte qui la considère comme une jeune fille illuminée, gagnée par la mystique nationale. Mais son obstination, son courage, lui font bientôt accumuler les victoires. Ainsi, elle obtient de Robert de Baudricourt une lettre d’introduction auprès du roi Charles VII qui réside alors à Chinon. Elle reçoit également une épée, un habit d’homme, un chevalet une escorte de six hommes.

Rencontre de Charles VII avec Jeanne
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Dès son arrivée à Chinon le , elle réussit à rencontrer Charles VII et le persuade qu’il est le roi « légitime ». Charles hésite, craignant d’avoir affaire à une jeune sorcière. Elle est alors envoyée à Poitiers où elle est examinée par des théologiens, évêques et secrétaires d’état. Au terme de cette enquête, le roi consent à lui donner le commandement d’une armée de secours pour dresser le siège devant Orléans.

Arrivée de Jeanne à Orléans
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Sur ce vitrail richement coloré, Jeanne est accoutrée de noble façon. Elle porte une armure faite d’or et le fanion à fleur de lys, symbole du pouvoir royal. C’est sous une pluie battante qu’elle franchit la porte de Boulogne à Orléans. Dès lors, les positions respectives des forces françaises et anglaises sont renversées. Les Français reprennent courage. Le , les Anglais lèvent le siège. Orléans st délivrée. Jeanne achève ensuite de libérer la vallée de la Loire. Cette jeune fille sans instruction s’est imposée à ses hommes comme chef de guerre.

Couronnement de Charles VII (dans le transept)
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Le , Jeanne et ses troupes défont une armée anglaise de renfort à Patay (Loiret). Jeanne se propose d’emmener Charles VII à Reims pour le faire sacrer roi selon la tradition de la monarchie française. Le , Charles VII devient roi de France, tandis que son rival, Henri VI d'Angleterre n’est pas consacré. Charles VII est agenouillé sur un tapis de satin vert, il est vêtu d’un manteau de velours bleu, semé de lys d’or et doublé d’hermine. À son côté, Jeanne porte son étendard, elle est vêtue d’une armure, d’un noble habit de drap d’or et de soie.

Vitraux du côté droit
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Les vitraux du côté droit de la nef et du transept droit sont l’œuvre du maître-verrier Max Ingrand et évoquent la disgrâce puis la mort de Jeanne.

Devant Paris, le 8 septembre 1429 – Jeanne est blessée par une flèche
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Tandis que les villes de Laon, Soissons, Compiègne se rendent l’une après l’autre à Charles VII, Jeanne échoue devant Paris. C’est au cours d’une de ces offensives qu’elle a la jambe transpercée par un trait d’arbalète et que son porte étendard est tué devant la porte Saint-Honoré à Paris. Ses soldats veulent abandonner mais animée d’un courage hors du commun, elle les somme de poursuivre la charge. Elle combat jusqu’au soir, la flèche dans la cuisse.

Échec et trahison
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Après avoir échoué devant Paris, le roi Charles VII démobilise l’armée. De son côté, Jeanne continue à guerroyer avec une petite troupe, d’abord en Nivernais puis dans l’Oise. À Compiègne, elle est assiégée, et au cours d’une sortie, le , elle est faite prisonnière par Jean de Luxembourg, au service du duc de Bourgogne. Celui-ci la livre aux Anglais moyennant une rançon de dix mille écus d’or.

Procès de Jeanne
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Les Anglais transfèrent Jeanne à Rouen, où elle sera jugée par un tribunal ecclésiastique présidé par l’évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, ami des Anglais. Les griefs retenus sont l’hérésie et la sorcellerie, car elle prétend entendre des voix. Son procès dure cinq mois durant lesquels elle entend quotidiennement ces voix.

Jeanne est conduite au cimetière de Saint Ouen à Rouen pour se soumettre à l’Eglise
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En ce jeudi , une angoissante mise en scène est organisée en vue d’impressionner Jeanne. Un échafaudage et des tribunes sont dressés. La prisonnière y est conduite, elle est menacée du feu si elle n’abjure pas devant le public qui assiste à la scène. En un moment de défaillance, Jeanne accepte d’abjurer puis rapidement, elle se rétracte. Dès lors, grâce à une intelligence, une foi, une force d’âme dont les actes du procès portent le témoignage, elle ne cesse plus d’affirmer sa fidélité à ce qu’elle considère comme un dessein divin.

Jeanne au bûcher (dans le transept)
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Jugée comme relapse, c’est-à-dire retombée dans l’hérésie, Jeanne est condamnée au bûcher. Elle est brûlée vive le . Dans le brasier, elle crie six fois « Jésus », de nombreux assistants pleurent de pitié. Ses cendres sont ensuite jetées dans la Seine.

La fresque représentant la création du monde, sur le mur entre le transept droit et l'annexe, a été réalisée par monsieur et madame Delaittre-Fribourg de Saint-Valery-sur-Somme. La statue de la vierge, commandée en 1958 pour le centenaire des apparitions de Lourdes, est l’œuvre de Madeleine Weerts[2], sculptrice de Mons-en-Barœul[12].

Lieu de culte

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Dédicace

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Le vocable de Jeanne d'Arc avait été proposé par de généreuses dames anglaises qui voulaient exprimer les regrets des catholiques anglais d'avoir brûlé Jeanne d'Arc. Il convient de noter que cette église fut la première église de France consacrée à Jeanne d'Arc[13], cette dernière n'ayant été canonisée que le par le pape Benoît XV, elle peut désormais s'appeler église Sainte-Jeanne-d'Arc, avant cette date, elle porte le nom d'église Jeanne-d'Arc[i 3].

Évolution de l'organisation en paroisses

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Succédant en 1912 à la chapelle Saint-André de Paris-Plage qui fut le lieu de culte de la paroisse à partir de 1888, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc est le lieu de culte de la paroisse du Touquet-Paris-Plage qui a eu plusieurs noms.

La réorganisation des paroisses au sein du secteur « Autour du pont » en 1997 a amené la création de quatre ensemble paroissiaux : la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul (Stella, Trépied, Cucq, Merlimont-Ville et Merlimont-Plage), la paroisse Notre-Dame de Foy (Étaples : église Saint-Michel et église du Sacré-Cœur, Dannes, Camiers, Sainte-Cécile-Plage), la paroisse Saint-Martin (Frencq, Lefaux, Longvillers, Maresville et Tubersent), la paroisse Notre-Dame de Pentecôte dont le lieu de culte est l'église Sainte-Jeanne-d'Arc au Touquet[14],[15].

En 2002, la restructuration des provinces ecclésiastiques de l'Église de France amène une nouvelle organisation des paroisses après l'extension du secteur « Autour du pont » à quatre communes supplémentaires. Le nombre de paroisses reste toutefois constant, à la suite d'un regroupement : la paroisse « Notre-Dame de Pentecôte et Saint-Pierre-Saint-Paul » regroupe les deux paroisses précédentes de mêmes noms, les paroisses Notre-Dame de Foy et Saint-Martin sont inchangées et la paroisse « Saint-Martin de la baie d'Authie » couvre les communes de Berck, Groffliers, Rang-du-Fliers et Verton[16].

En 2006, un nouveau regroupement définit trois paroisses au sein du doyenné des plages : la paroisse « Notre-Dame-de-Foy » née de la fusion avec la paroisse Saint-Martin, la paroisse « Notre-Dame de Pentecôte et Saint-Pierre-Saint-Paul » est rebaptisée « paroisse de la Sainte-Famille » et la paroisse « Saint-Martin de la baie d'Authie » est inchangée.

En 2010, le diocèse d'Arras est découpé en dix doyennés. Le doyenné de Berck-Montreuil est créé et regroupe 72 lieux de culte répartis sur 68 communes au sein de sept paroisses : Saint Pierre du Val d'Authie, Saint Martin de la Baie d'Authie, Saint Josse en Montreuillois, Sainte Famille en Terre d'Opale, Saint Benoît Labre des Val de Course & Canche, Notre Dame de Foy, Notre Dame des Sources[17].

Liste des curés

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Onze curés se sont succédé à la paroisse du Touquet :

  • Pierre Déplanque du au [18] ;
  • Eugène Guérin du à [g 1] ;
  • Gustave Deligny du au [19] ;
  • Jean Tréfelle du au [19] ;
  • Gustave Mortreux du au [19] ;
  • Jacques Noyer du au  ;
  • Pierre Noël Debret du au  ;
  • Claude Westerlynck du [14] au  ;
  • Gérard Leprêtre du au  ;
  • Guy Pillain depuis au  ;
  • Luc Dubrulle[b] depuis le [21].

Messe télévisée

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Dans le cadre de l'émission religieuse française le Jour du Seigneur, la messe télévisée a été célébrée le dimanche [1].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les explications relatives aux vitraux sont issues d'une plaquette disponible dans l'église.
  2. Luc Dubrulle est le curé des deux paroisses : Sainte-Famille en Terre-d'Opale et Saint-Martin de la Baie-d'Authie[20].

Références

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Ouvrages

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  1. p. 11.
  2. a b et c p. 210.
  3. p. 12.
  • Édouard Lévêque, Les disparus - les biographies des fondateurs du Touquet-Paris-Plage et des principaux artisans de son développement, Le Touquet-Paris-Plage, EDR/ éditions des régionalismes de Cressé., 1925 - ré-édité en 2013
  1. p. 155 à 160.

Autres sources

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  1. a b c d et e Journal du secteur pastoral Autour du pont, décembre 1998, p. 6.
  2. a b c d e f g h i et j Journal du secteur pastoral Autour du pont, juin 1997, p. 10.
  3. Notice no IA62000176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Centenaire de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc - Le Touquet-Paris-Plage », sur le site de la ville du Touquet-Paris-Plage (consulté le ).
  5. Messe du centenaire, un appel à devenir des pierres vivantes, in le journal hebdomadaire « Les Échos du Touquet », mercredi 3 août 2011, p. 12.
  6. Précisions recueillies auprès d'anciens Touquettois.
  7. Édith et Yves de Geeter, Images du Touquet-Paris-Plage, 1987, p. 10.
  8. Notice no IM62001678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. Document municipal, Réunion d'information 2006 des propriétaires touquettois, p. 18.
  10. « Le Touquet : orgue de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc », sur le site de l'atelier de facture d'orgues Pascal Quoirin (consulté le ).
  11. Plaquette émise pour les concerts organisés en l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, juillet 2010, p. 4.
  12. « Œuvres de madeleine Weerts », sur le site du ministère de la culture et de communication (consulté le ).
  13. Édith et Yves De Gueeter, Paris-Plage en cartes postales anciennes de Martine et Daniel Boivin, avril 1987, p. 48.
  14. a et b Journal du secteur pastoral Autour du pont, décembre 1997, pp. 4-5.
  15. Journal du secteur pastoral Autour du pont, 2002-2003, p. 3.
  16. Journal du secteur pastoral Autour du pont, 2003-2004, p. 3.
  17. « Doyenné de Berck Montreuil », sur le site du diocèse d'Arras (consulté le ).
  18. Philippe Holl, Le Touquet-Paris-Plage, coll. « Mémoire en images », 2004, éditions Alan Sutton, p. 58 (ISBN 2-84910-021-8).
  19. a b et c Philippe Holl, Le Touquet-Paris-Plage, coll. « Mémoire en images », 2004, éditions Alan Sutton, p. 60 (ISBN 2-84910-021-8).
  20. « Rencontre des paroissiens à Merlimont avec l'Abbé Luc Dubrulle », sur le site du diocèse d'Arras (consulté le ).
  21. Municipalité du Touquet-Paris-Plage, « Touquet-Paris-Plage infos », trimestriel,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).