Région ecclésiastique de Sicile

La région ecclésiastique de Sicile (en italien : Regione ecclesiastica Sicilia) est l'une des seize régions ecclésiastiques que compte l'Église catholique romaine en Italie.

Église Saint-François-Xavier de Palerme.

Cette circonscription d'une superficie de 25 882 km2 couvre la totalité de la région administrative insulaire de Sicile, englobant 5 259 126 habitants répartis sur 1 767 paroisses. Elle compte 2 203 religieux séculiers, 992 religieux réguliers et 253 diacres permanents.

Archidiocèses et diocèses de la région modifier

La région compte 6 archidiocèses, 11 diocèses et 1 éparchie :

Historique modifier

Au VIe siècle, la Sicile n'a pas de siège métropolitain et compte douze sièges épiscopaux : Agrigente, Catane, Léontinoi, Lilybaion, Lipari, Malte, Messine, Palerme, Syracuse, Taormine, Trokalis, Tyndarion[1].

Au VIIe siècle, s'ajoutent aux 12 précédents, Thermai et Mylae[1]. Il existait également un diocèse de Carini.

Au cours du même siècle, la Sicile devient une province ecclésiastique avec siège métropolitain à Syracuse et compte quatorze évêchés suffragants : Agrigente, Alesa, Catane, Cefalù, Drépanon, Lilybée, Lipari, Malte, Messine, Palerme, Thermai, Taormine, Triokala, Tyndarion. Catane devient ensuite archevêché, puis métropole, comme plus tard Messine, alors que Taormine devient archevêché[1].

A l'époque normande, ont été créés les diocèses de Troina, de Mazara del Vallo et de Montreale. Messine redevient évêché en 1096, transfert de celui de Troina[2].

Le diocèse de Nicosia est érigé au XIXe siècle

Notes et références modifier

  1. a b et c André Guillou, « Géographie administrative et géographie humaine de la Sicile byzantine (vie-ixe s.) », dans Philadelphie et autres études, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia », (ISBN 978-2-85944-839-4, lire en ligne), p. 133–139
  2. Maria Valenziano, Crispino Valenziano et Yvonne Labande-Mailfert, « La supplique des chanoines de la cathédrale de Cefalù pour la sépulture du roi Roger », Cahiers de Civilisation Médiévale, vol. 21, no 81,‎ , p. 3–30 (DOI 10.3406/ccmed.1978.2068, lire en ligne, consulté le )