Michel Lorenzi né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le au Kremlin-Bicêtre est un sculpteur-mouleur français.

Michel Lorenzi
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Michel Pierre Jules LorenziVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

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Michel Lorenzi est né dans une famille de mouleur d'art originaire de la région de Lucca en Toscane, dont l'arrière-grand-père prénommé Michel qui avait une maison à Piano di Coreglia vient s'installer à Paris vers 1868 et fonde son propre atelier au 19-21, rue Racine en 1871. Ses deux fils Pierre et Charles reprendront l'atelier poursuivant l'œuvre de leur père, avant de se séparer, Pierre gardant l'atelier de la rue Racine, et Charles s'installant 119, boulevard du Montparnasse. Les deux fils de Pierre, Marcel et Roger, reprennent ensuite l'atelier.

Michel Lorenzi fait ses études au collège de la rue du Pont-de-Lodi à Paris, puis entre à l'École supérieure des arts appliqués Duperré.

Après son service militaire en 1952, il s'installe dans son atelier parisien personnel au 18, rue d'Odessa, puis à la suite de son grand-oncle, Charles, le frère de Pierre, au 23, rue du Départ et 119, boulevard du Montparnasse , puis il reprend l'atelier que celui-ci a créé dans un ancien relais de postes en 1944 à Arcueil. En 1974, il regroupe dans cet ancien relais de Postes du 60, avenue Laplace à Arcueil les activités des ateliers de son père et de son oncle.

Il fait évoluer l'entreprise en s'ouvrant aux techniques nouvelles de moulage en résine, les moulages étant à l'origine essentiellement en plâtre. La gélatine et les polyuréthanes offrent la prise d'une parfaite empreinte et permettent de reproduire à l'identique des sculptures endommagées en vue de leur remplacement par des moulages en résine composite. La résine peut être mélangée à la poudre de pierre ou de métal, ce qui lui donne un aspect proche de l'original, comme les torchères de la galerie des Glaces à Versailles ou les statues du péristyle de l'Assemblée nationale à Paris.

 
Marianne (1980) par les ateliers Lorenzi dans la salle des mariages de l'hôtel de ville de Montrouge.

Les patines donnent un rendu de l'aspect du bois, du bois doré, des marbres, du bronze, de la pierre, de la céramique et permettent de réaliser des copies moins onéreuses que celles réalisées par un artiste dans le matériau d'origine. L'atelier Lorenzi, avec ses collaborateurs Isabelle Gaultier, Loïc Boinet, Marie-Annick Bresson, José Garcia, Valérye Thomas, Sophie Lorenzi, Quentin Vincent Thomas — aujourd'hui chef d'atelier au musée Grévin à Paris — travaille en collaboration avec la Réunion des musées nationaux pour l'édition de statues, avec des sculpteurs, également les mairies, pour la fourniture de bustes de Marianne, des architectes et décorateurs pour la fourniture de bas-reliefs, colonnes, ornementations diverses, des écoles d'art. Il loue également des moulages pour le cinéma, la télévision ou le théâtre. La collection de la maison Lorenzi, qui conserve un échantillon de modèles de statuaire de l'Antiquité à nos jours, est la seconde en nombre de pièces après celle de la Réunion des musées nationaux.

En 1994, le ministère de la Culture remet le titre de maître d'art à Michel Lorenzi, consacrant son excellence professionnelle, sa maîtrise des techniques de son art et ses compétences pédagogiques à transmettre son savoir. Son atelier mène également une activité de reconstitution d'œuvre brisée et restauration de patine de moulage en plâtre. Les pièces sortant de ses ateliers peuvent être en plâtre, en résine polyester ou en pierre reconstituée avec des patines au choix.

Après le décès de sa fille qui travaillait avec lui, il est atteint d'une dégénérescence musculaire, qui le forcera à l'inactivité physique restant sept ans alité. Il meurt le au Kremlin-Bicêtre[1] et est inhumé le au cimetière de Follainville-Dennemont.

Réalisations

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Les ateliers Lorenzi conservent plus de 1 100 moules[réf. nécessaire].

Moulage statuaire

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Moulage ornemental

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Environ 900 moules de motifs d'ornementation[réf. nécessaire].

  • Colonnes
  • Coquilles
  • Vasques
  • Vases
  • Bancs
  • Feuillages
  • Feuille d'acanthe
  • Fleur de lys
  • Bas-reliefs
  • Animaux
  • Anatomie
  • Fontaine Wallace

Accessoires, décors, scénographie et créations

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Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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  • Étienne Vatelot, Martine Bedin, Jean-François Lagier, Béatrice Salmon, Les Maîtres d'art, illustrations de Frédéric Teschner, Éditeur CNAP, 176 p. (ISBN 2868950574) (EAN 9782868950574).
    Présentation sous forme de fiches des 63 premiers maîtres d'art.
  • Valentine Buvat, « Mouleur statuaire », Le Journal des Arts, no 202, 5 novembre 2004.
  • Pierre Pinelli, « Les Lorenzi », Télérama, no 3224, 29 octobre 2011.
  • « Le Musée du vrai faux », France-Soir, 1966[réf. incomplète].
  • article, Journal de Lausanne, 1969[réf. incomplète].
  • article, Figaro Magazine, 1994[réf. incomplète].
  • article, Presse décoration, 1996[réf. incomplète].
  • Maurice Bessy, Mort, où est ton visage ?, Éditions Du Rocher, 1981 (ISBN 2-268-00138-5).
  • Didier Blonde, Le nom de l'Inconnue, Éditions Régine Deforges, 1988 (ISBN 2-905538-29-5).
  • Emmanuelle Héran (dir.), Le Dernier Portrait, Paris, RMN, 2002, 239 p. (ISBN 2711843351).
    Catalogue de l'exposition du 4 mars au 26 mai 2002 au Grand-Palais à Paris.
  • Bertrand Tillier, La belle noyée. Enquête sur le masque de l'Inconnue de la Seine, Les Éditions Arkhê, 2011.

Reportages télévisés

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Articles connexes

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Liens externes

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