Louis Welden Hawkins

peintre français

Louis Welden Hawkins, né à Esslingen (Empire allemand) le et mort à Paris 17e le [1], est un peintre britannique naturalisé français.

Louis Welden Hawkins
Louis Welden Hawkins, Autoportrait (vers 1890), localisation inconnue.
Naissance
Décès
Nationalités
britannique (-)
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Activité
Formation
Lieu de travail
Mouvement

Biographie modifier

Louis Welden Hawkins est le fils d'un officier de marine britannique et d'une baronne autrichienne. Destiné à une carrière militaire, il rompt avec sa famille en 1873, et s'installe en France. Il sera naturalisé français en 1895.

Installé à Paris, il est l'élève de William Bouguereau, Jules Lefebvre et Gustave Boulanger à l’Académie Julian à Paris[2].

Hawkins expose au Salon des artistes français de 1881 à 1891 avec un certain succès, obtenant des commandes de l'État qu'il décline. Il fréquente des artistes rattachés au symbolisme, expose au salon de la Société nationale des beaux-arts (1894-1911), au Salon de la Rose-Croix (1894-1895) et à la Libre Esthétique de Bruxelles[3].

Il entretient des relations suivies avec les écrivains engagés dans ce mouvement : Jean Lorrain, Paul Adam, Laurent Tailhade, Robert de Montesquiou (dont il fait un portrait en 1879), Stéphane Mallarmé qui l'accueille dans son cénacle de la rue de Rome à Paris et qui l'honore d'un vers : « Talisman de longues heures que nul regard ne peut épuiser », mais aussi avec des personnalités du monde syndical et politique socialiste, dont le député Camille Pelletan et la journaliste féministe Séverine, dont il fera le portrait.

Dans les années 1900, il expose également à Londres et collabore à L’Œuvre d’art international, revue publiée par son beau-frère Francesco Zeppa[4].

Ses figures féminines sont dans la tradition des préraphaélites avec leur gravité songeuse, sa peinture est une quête d'une réalité fragile intemporelle, qui demande attention et qui distille la quintessence des choses. Il passe ses dernières années à peindre des paysages de Bretagne et finit sa vie dans une relative indigence.

Œuvres dans les collections publiques modifier

 
Séverine (vers 1895), Paris, musée d'Orsay.
France
Pays-Bas

Notes et références modifier

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 17e, n° 1347, vue 23/31.
  2. Jean Cassou, Encyclopédie du symbolisme : peinture, gravure et sculpture, littérature, musique, Paris, Éditions Emery Somogy, , 292 p. (lire en ligne), p. 84-85
  3. « Louis Welden Hawkins : Séverine », sur musee-orsay.fr, 2006-2019 (consulté le ).
  4. [PDF] Catalogue Galerie Paul Prouté, décembre 2023, p. 13, item 17.
  5. « Les Orphelins », notice sur musee-orsay.fr.
  6. « Portrait de jeune homme », notice sur musee-orsay.fr.
  7. « Séverine », notice sur musee-orsay.fr.
  8. « La Tour Eiffel », notice sur musee-orsay.fr.
  9. « Le Sphinx et la Chimère », notice sur musee-orsay.fr.

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