Louis Boucoiran (haut fonctionnaire)

haut fonctionnaire français

Louis Boucoiran, né le à Nîmes et mort le à Bordeaux, est un haut fonctionnaire français.

Louis Boucoiran
Fonctions
Préfet de la Meuse
Meuse
-
André Campion (d)
Jacques Simon (d)
Préfet de Tarn-et-Garonne
Tarn-et-Garonne
-
Georges Malick (d)
Albert Durocher (d)
Sous-préfet de Rambouillet
à partir de
Secrétaire général de la préfecture de la Gironde (d)
à partir de
Sous-préfet de Dax
à partir de
Secrétaire général de la préfecture de l'Ardèche
à partir de
Sous-préfet de Largentière
à partir de
Secrétaire général de la préfecture de l'Ain
à partir de
Sous-préfet de Nyons
à partir de
Sous-préfet de Nantua
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Maurice Casimir BoucoiranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/730, F/1bI/1045,AJ/40/542)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Fils de Jules Boucoiran, secrétaire général de la ville de Nîmes, issu d'une importante famille protestante de la ville, Louis Maurice Casimir Boucoiran[2] naît le à Nîmes[3].

Docteur en droit, il fait ses débuts comme avocat à la Cour d'appel de Nîmes[3]. Entré dans la carrière préfectorale, il obtient son premier poste de préfet en 1937, alors qu'il était le plus vieux sous-préfet de France : il est affecté dans le Tarn-et-Garonne[3]. Passé dans la Meuse en 1941, il est ensuite préfet délégué de la Gironde jusqu'en 1943[3]. Bien que républicain de gauche à l'origine, il sert le régime de Vichy ; mais jugé « velléitaire » et « timide », il laisse le champ libre à Maurice Papon, le secrétaire général de la préfecture, qui sera plus tard condamné pour crimes contre l'humanité[3].

À la Libération, il a à subir l'Épuration : placé en résidence surveillée et interdit de séjour en Gironde, il est ensuite incarcéré durant cinq mois au château du Hâ, puis astreint à résidence à Sauzet à partir de  ; il est cependant libéré sans jamais être condamné, mais en étant placé d'office à la retraite, le [3].

Décoration

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Références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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