Lilium bulbiferum

espèce de plantes

Lilium bulbiferum est une espèce de lis indigène des montagnes d’Europe centrale et méridionale. Il se présente sous deux variétés :

  • Lilium bulbiferum L. var. croceum (Chaix) Baker, le lis orangé à fleurs orangées, est indigène du massif du Jura, des Alpes occidentales, du versant espagnol des Pyrénées, des Apennins et de Corse.
    • Dans les Alpes maritimes on rencontre des exemplaires nains, qui ont été rattachés à la variété chaixii (Elwes) Stoker, et dans le sud de l'Italie des exemplaires robustes, qui ont été rattachés à la variété giganteum N. Terracc. La plupart des botanistes considèrent actuellement que ces taxons sont des formes extrêmes de la variété croceum sans valeur taxonomique.
    • Le lis orangé était jadis naturalisé dans les champs de seigle du nord des Pays-Bas et de l'Allemagne.
  • Lilium bulbiferum L. var. bulbiferum, le lis bulbifère à fleurs rouge feu et pourvu de bulbilles parmi les feuilles supérieures, est indigène des montagnes de l'Est de l'Allemagne et de République tchèque, des Alpes orientales, des Carpates occidentales et des Balkans.
Lilium bulbiferum
Description de cette image, également commentée ci-après
Lilium bulbiferum var. croceum
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Sous-famille Lilioideae
Genre Lilium

Espèce

Lilium bulbiferum
L., 1753
Description de cette image, également commentée ci-après
Lilium bulbiferum var. bulbiferum

Culture

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Lilium bulbiferum est de culture facile en sol normal à exposition ensoleillée. La variété bulbiferum se dissémine facilement via ses bulbilles.
Lilium bulbiferum est un des parents de l’hybride suranné Lilium ×hollandicum.

Usages médicinaux

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Selon une étude ethnobotanique et du patois local, faite par Françoise et Grégoire Nicollier à Bagnes (Suisse) et publiée en 1984, les feuilles de Lilium bulbiferum étaient utilisées, appliquées sur la peau pour traiter les infections[1]. Cuites avec du pain blanc et du lait, elle produisait aussi une pâte que l'on pouvait appliquer sur les abcès[1].

Notes et références

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  1. a et b Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102,‎ , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).

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