Bonaventure Bonaccorsi
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Bonaventure Bonaccorsi (en italie, Bonaventura da Pistoia), est selon son hagiographie né sur le territoire de la commune de Pistoia (Italie) à une date inconnue et est mort le dans la commune d'Orvieto (Italie). Religieux de l'ordre des Servites de Marie il est béatifié le 23 avril 1822 par le pape Pie VII et est fêté le 14 décembre de chaque année[1].
| Bonaventure Bonaccorsi | |
 châsse dans l'église de la Santissima Annunziata de Pistoia | |
| Bienheureux | |
|---|---|
| Naissance | ? Pistoia, Italie |
| Décès | Orvieto, Italie |
| Ordre religieux | servite de Marie |
| Vénéré à | Pistoia |
| Béatification | 23 avril 1822 par Pie VII |
| Fête | 14 décembre |
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Biographie
modifierSelon l'hagiographie actuelle, il naît à Pistoia dans la famille aristocratique[2] des Bonaccorsi, à l’époque où l’Italie se déchire entre le parti des guelfes et gibelins. Il dirige la faction des gibelins (qui soutiennent l'Empire germanique contre le pape et l'indépendance italienne) et provoque des troubles dans sa ville.
En 1276 à l'occasion d'un chapitre général de l’ordre des servites de Marie organisé à Pistoia, Philippe Benizi exhorte à la paix et à l'harmonie. De nombreux citoyens se réconcilient et se placent sous la direction du religieux dont Bonaccorsi. Ce dernier demande à se confesser auprès de Philippe Benizi et demande à être reçu dans l'ordre des servites de Marie[1].
Philippe Benizi lui demandera de publiquement remédier à ses méfaits et demander personnellement pardon à tous ceux qu'il avait offensés ou combattus. Ce qu'il fera[2].
Philippe Benizi fera entrer Bonaventure Bonaccorsi au séminaire de l’abbaye de Monte Senario qui est également le siège de l'ordre. Après avoir prononcé ses vœux religieux il est envoyé auprès de Philippe Benizi. Il l’accompagne ensuite à Rome pour faire reconnaître l'ordre des servites, menacé de dissolution par le deuxième concile de Lyon et tenter de ramener la paix dans les régions de l'Ombrie et de Toscane[2].
En 1288, Bonaventure est élu prieur d'Orvieto[2]. Il assiste à la mort de Philippe Benizi dans la commune de Todi. Il est ensuite élu prieur dans plusieurs couvents de l’ordre (Orvieto, Bologne, Pistoia, Montepulciano). À Montepulciano, il devient le guide spirituel d'Agnès de Montepulciano.
En 1306, par délégation de l'évêque d'Arezzo, il pose la première pierre de l'église qu'Agnès de Montepulciano et ses sœurs veulent ériger, et confirme l'élection d'Agnès comme abbesse[2].
Bonaventure Bonaccorsi meurt à Orvieto le 14 décembre 1315. Son corps est enseveli dans l'église de son ordre, sous l'autel de la Vierge.
Culte
modifierPar un décret du 23 avril 1822 le pape Pie VII confirme le culte de Bonaventure Bonaccorsi[3]et fixe sa fête au 14 décembre de chaque année.
Le 22 avril 1915, pour le sixième centenaire de sa mort, son corps est transféré dans l'église de la Santissima Annunziata de Pistoia (it)[4].
Galerie
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Le bienheureux Bonaventure Bonaccorsi impliqué dans les querelles de Pistoia (1633). -
Le bienheureux Bonaventura Buonaccorsi se convertit devant saint Philippe Benizzi (1633). -
Le bienheureux Bonaventura Buonaccorsi se réconcilie avec ses ennemis (1633). -
Le bienheureux Bonaventura Bonaccorsi se flagelle devant un crucifix (1633).
Notes et références
modifier- Mgr Paul Guérin, Vie des saints, t. XIV, Bloud & Barral, (lire en ligne), p. 304-305
- (it) Aristide Maria Serra, Bibliotheca Sanctorum, vol. III, Società grafica romana, (lire en ligne), p. 296-300
- Vie des saints illustrées : décembre, t. XII, Bonne Presse
- (it) Aristide Maria Serra, « Bonaventura da Pistoia », sur treccani.it (consulté le ).
