Blies-Guersviller
Blies-Guersviller [bliz ɡɛʁsvilɛʁ] est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
Blies-Guersviller | |
Le centre du village. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Roland Roth 2020-2026 |
Code postal | 57200 |
Code commune | 57093 |
Démographie | |
Gentilé | Blies-Guersvillerois |
Population municipale |
650 hab. (2021 ) |
Densité | 181 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 56″ nord, 7° 05′ 01″ est |
Altitude | Min. 197 m Max. 287 m |
Superficie | 3,6 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mandelbachtal (ALL)-Blies-Guersviller (partie française) (ville isolée) |
Aire d'attraction | Sarrebruck (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarreguemines |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Géographie modifier
La commune est située à la frontière franco-allemande. Elle est composée de deux villages : Blies-Guersviller et Blies-Schweyen. Ce dernier est plus grand que le chef-lieu.
Accès modifier
Communes limitrophes modifier
Hydrographie modifier
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Blies[Carte 1].
La Blies, d'une longueur totale de 19,7 km, prend sa source en Allemagne, pénètre dans la commune de Bliesbruck, puis constitue une limite séparative naturelle avec l'Allemagne jusqu'à sa confluence avec la Sarre au droit de Sarreguemines[1].
La qualité de la Blies peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Blies était jugé médiocre (orange)[Carte 2].
Climat modifier
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Volmunster », sur la commune de Volmunster à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,6 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme modifier
Typologie modifier
Blies-Guersviller est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mandelbachtal (ALL)-Blies-Guersviller (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 1 communes[12] et 650 habitants en 2021, constituant une ville isolée[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols modifier
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), prairies (21,4 %), zones urbanisées (18,2 %), terres arables (3,5 %), cultures permanentes (0,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie modifier
- Blies-Guersviller : Villare (777), Wylaru (796), Gereswilre (1261), Gerswilre (1312), Gersweiler et Kirssweiller (1594), Guercheweiller (XVIIIe siècle), Guercheviller (1751), Guersviller (1756), Guersweiller (1793), Blisquersviller (1801), Blies-Guerschweiler (an X), Bliesgersweiler (1871-1918). Gerschwiller en francique lorrain[18].
- Blies-Schweyen : Schweygen et Swein (1594), Schweigen (1782 et 1793), Blisschweyen (1801), Blies-Schweyren (carte de l'état-major).
Histoire modifier
- Village de l'ancienne province de Lorraine, châtellenie de Sarreguemines, possession de l'abbaye des prémontrés de Wadgassen (Saarland).
- Le village de Blieschweyen, qui dépendait de la seigneurie de Blieskastel puis de la baronnie de Welferding, fut entièrement détruit au cours de la guerre de Trente Ans. Puis absorbé par Blies-Guersviller en 1811.
Politique et administration modifier
Démographie modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 650 habitants[Note 4], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie modifier
Culture locale et patrimoine modifier
Lieux et monuments modifier
Édifices religieux modifier
- Église Saint-Quirin de Blies-Guersviller : église retournée ; sous la tour massive il y a l'ancien chœur XIVe siècle. ; clé avec l'agneau pascal.
- Église Saint-Eustache 1842 de Blies-Schweyen.
Personnalités liées à la commune modifier
- Eugène Étienne Watrin, né dans cette commune le 20 décembre 1857, curé et poète.
Pour approfondir modifier
Bibliographie modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
Notes et références modifier
Notes et cartes modifier
- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Blies-Guersviller » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références modifier
- Sandre, « la Blies »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Blies-Guersviller et Volmunster », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Volmunster », sur la commune de Volmunster - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Volmunster », sur la commune de Volmunster - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mandelbachtal (ALL)-Blies-Guersviller (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Geoplatt
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.