André Salvat

militaire français

André Salvat, né le à Prades et mort le [2] à Perpignan, est un officier français ayant combattu dans les rangs de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération.

Biographie modifier

André Salvat est né à Prades dans les Pyrénées-Orientales le . Son père, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, en est un grand mutilé ; sa mère est épicière. Il s'engage dans l'Armée française en 1938, après avoir suivi les cours de l'école militaire préparatoire d'Autun[3].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, André Salvat est depuis à Tripoli au Liban, où il sert comme sergent. Il fait partie de la compagnie du capitaine Raphaël Folliot qui refuse l'armistice de , et il choisit lui aussi de passer en Palestine, sous mandat britannique, où il rejoint les rangs de la France libre naissante[2],[3].

Il prend part à la Guerre du désert en Libye contre les Italiens. Il participe avec sa section à faire plusieurs centaines de prisonniers. Il est un des premiers compagnons de la Libération[3], ayant reçu la croix de l'ordre par décret du décret du [2].

En 1942, André Salvat participe notamment à la bataille de Bir-Hakeim, puis à la bataille d'El Alamein en [3].

Il devient officier (lieutenant) en , et prend part à la campagne d’Italie au cours de laquelle il se distingue encore, conduisant l'assaut à la tête de ses hommes[3].

Il participe ensuite à la Libération de la France et à la bataille d'Alsace. Sa dernière action de la guerre est en , dans le massif de l'Authion, dans les Préalpes[3].

Après la Seconde Guerre mondiale, il choisit de rester dans l'armée et prend part successivement à la guerre d'Indochine et à la guerre d'Algérie[3], puis devient colonel[2]. Il prend sa retraite en , et se fixe à Perpignan où il meurt le , à 96 ans, l'un des quatorze derniers compagnons[3].

Lors de ses obsèques, le à Perpignan, le pays catalan et l'ensemble de la nation rend hommage à celui qui était l'un des 14 derniers survivants des 1038 Compagnons de la Libération[4]

Il est inhumé à Cabestany.

Décorations modifier

Il reçoit la médaille de la Ville de Perpignan et la médaille d'or de l'ONAC

Références modifier

  1. « https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_resistants/detail_fiche.php?ref=2768471&debut=0 »
  2. a b c d et e André Salvat, sur le site de l'ordre de la Libération (consulté le 9 février 2017)
  3. a b c d e f g et h « Le Compagnon de la Libération André Salvat est mort », La Croix, (consulté le ).
  4. « L’hommage du Pays Catalan à André Salvat – Un des 1038 Compagnons de la Libération », Made In Perpignan,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie modifier

Liens externes modifier